Bars, restaurants : le début du bout du tunnel


Economie


19 mars 2021

Pas de date avancée mais des étapes à mettre en place pour une possible réouverture prochaine

Il ne serait « pas raisonnable » d’avancer « de date précise » selon Jean Castex. Cela n’empêche pas le gouvernement et les organisations patronales de l’hôtellerie et de la restauration de travailler depuis le début mars à un plan de réouverture progressive des établissements.

Pour l’instant, on n’en est encore qu’au stade de la concertation entre les professionnels et les représentants des ministères concernés. La nouvelle poussée de l’épidémie, notamment en région parisienne, vient cependant tempérer les enthousiasmes et il est peu probable que l’on pourra choisir « comme avant » au menu ou à la carte dans les établissements. En fait, ce qui est sous la table, c’est une réouverture progressive, en trois étapes selon la situation sanitaire et l’avancée de la campagne vaccinale, sans que la date du top départ tant attendue soit à ce jour arrêtée ni même prévisible.

Les trois phases envisagées doivent durer quatre semaines chacune.

- La première doit permettre seulement aux clients des hôtels de prendre leur petit-déjeuner dans une salle de restauration.
- La deuxième autorisera l’ouverture des terrasses et des salles des cafés et restaurants en limitant de moitié la capacité d’accueil.
- Enfin, réouverture, sans jauge, mais toujours sous protocole sanitaire.

Nous n’en sommes donc qu’au stade des intentions, et il faudra «  inverser la courbe » de l’épidémie et atteindre un certain seuil de vaccination pour que ce plan connaisse un début d’application. Des conditions qui ne sont pas encore réunies. Mais préparer l’avenir ne peut qu’apporter (un peu) de réconfort à ces secteurs à l’arrêt quasi complet depuis l’automne tandis que les impatiences et le blues se manifestent dans toute la société.

Alors on se prend à rêver : « garçon, un expresso svp… »

En attendant, pendant quatre semaines dans les Alpes-Maritimes, c’est le retour du confinement, et il serait illusoire de rêver d’une réouverture partielle. Triste époque !


Jean-Michel Chevalier