Gendarmerie : les imprimantes 3D de VOLUMIC à la rescousse...


Tech


9 avril 2021

La société niçoise intervient dans de très nombreux domaines, parfois inattendus !

L’impression 3D ne sert pas qu’à imprimer des gadgets pour les particuliers et à concevoir des prototypes dans les entreprises... Le Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN) regroupe des experts en criminalistique et en intelligence artificielle pour résoudre des affaires judiciaires complexes. 600 personnes y travaillent.

Le champ d’action du PJGN est large mais spécialisé : cybercriminalité, vidéoprotection, fraude documentaire, engins explosifs improvisés, protection des centres-forts, intervention en milieu contaminé, produits de marquage dans le cadre de la protection des biens, etc.

Affaires criminelles

À la pointe de la technologie en matière d’identification par empreinte génétique, l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale est doté d’un plateau d’analyse génétique complet. Le typage de l’ADN nucléaire, également qualifié "d’empreinte génétique", permet l’identification d’individus mis en cause dans des affaires délictuelles ou criminelles.
Afin de gagner un temps précieux lors des analyses génétiques, l’usage de l’impression 3D a permis de concevoir et de créer en interne des rehausses pour l’utilisation de différents modèles de plaques d’analyses. Cela a été réalisé avec une imprimante 3D mise au point par l’entreprise niçoise Volumic.
Le Pôle Judiciaire de la Gendarmerie se situe à Pontoise (Val-d’Oise) et héberge le laboratoire d’analyse génétique. L’institut dispose même d’un laboratoire mobile pour effectuer les analyses sur les scènes de crimes ou de catastrophes naturelles.
Le déballage, le calibrage et la première mise en route de l’imprimante 3D Volumic ont été réalisés en une demi-journée et les premières pièces sont sorties au bout de 24 heures.


Jean-Michel Chevalier