M.I.N. : le recours et ses conséquences sur le futur Palais des congrès


Droit


13 avril 2021

Une association a déposé un recours contre le permis de construire du futur M.I.N.

L’association CAPRE 06 ayant déposé un recours contre le permis de construire du futur Marché d’Intérêt National à La Gaude, Christian Estrosi déplore dans un communiqué que cette action aura pour conséquence de retarder les travaux du Parc des congrès et des expositions et le futur pôle d’échange multimodal prévus sur les terrains actuels du M.I.N.

CAPRE 06 agit « pour la protection des espaces naturels et de notre patrimoine pour les générations futures, promotion d’une société écologique, solidaire et soutenable, et lutte contre les pollutions ». Elle est globalement opposée au projet d’aménagement de l’Eco-Vallée qui engendre « la disparition de terres cultivables et nourricières ».

« Une fois de plus, une association prétendant agir pour défendre l’environnement fait prendre du retard à un projet d’intérêt général. Les pertes financières, économiques et sociales liées à des reports qui pourraient durer plusieurs années sont majeures » dénonce le président de la Métropole. « Alors que notre territoire affronte les dramatiques conséquences économiques de la crise sanitaire, un petit groupe de personnes entend priver notre économie locale des retombées d’investissements privés qui se chiffrent en millions d’euros et en milliers d’emplois ».

Pour Christian Estrosi, ce recours prive les agriculteurs locaux «  d’un outil moderne conçu pour les aider à mettre en place une filière locale écologique et innovante » et assure que la Métropole « fera tout pour que ce projet important pour le développement du territoire et de son agriculture voit le jour selon le calendrier établi  ». Selon ses calculs, les retards pourraient entraîner la perte de 2 700 emplois.

« S’agissant d’un site déjà dégradé, ce report fait, en outre, courir un risque réel d’enfrichement du site de la Baronne, et donc de disparition des milieux ouverts au profit des zones forestières, entrainant une possible disparition de la flore patrimoniale - sans compter le risque d’occupations illégales » conclut l’élu.


Jean-Michel Chevalier