Startups : une French Tech mieux représentée


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29 avril 2021

La French Tech Côte d’Azur a approuvé lundi 26 avril en assemblée générale son nouveau conseil d’administration avec la volonté d’y voir représenté chaque territoire équitablement : Nice, Sophia-Antipolis, Cannes et Grasse.

"Il n’y a pas de déséquilibre entre les territoires. Chaque territoire a nommé trois représentants" pour ce nouveau conseil d’administration, composé de 12 membres, a expliqué Cédric Messina, qui reste co-président, avec désormais à ses côtés Frédéric Bossard, responsable de l’agence WACAN et co-président de Telecom Valley, qui succède au partant Éric Leandri.
"J’adore cette phrase qui dit que ce sont les arbres aux racines profondes qui poussent le plus haut. On a un challenge, on part de zéro. (….) C’est plus facile de construire sur un terrain vierge, ce qui est notre cas, que sur quelque chose d’existant. On n’a pas de baguette magique mais on fera le nécessaire, comme on l’a fait depuis plusieurs semaines, pour être le plus ‘smart’ possible", a ensuite lancé Cédric Messina, fondateur et PDG de My Coach. Nathalie Orvoen, présidente-fondatrice chez Les Potageurs et membre de Nice Start Up, et Michel Gschwind, président du groupe ARFITEC et président du club des entrepreneurs de Grasse, ont été nommés vice-présidents.

"Tous ensemble"

Pour la French Tech Côte d’Azur "toutes les conditions d’une réussite communes sont réunies : de la trésorerie, une gouvernance agile et légitime, reconnue par la French Tech nationale, un appel à projet en cours pour obtenir encore plus de fonds et un collectif en action".
"Aujourd’hui nous avons Grasse autour de la table, nous avons Cannes autour de la table. Avant, c’était surtout Sophia et Nice, il y avait un peu de Cannes mais il n’y avait pas Grasse. Aujourd’hui ils sont là, ils ont apporté des idées", s’est félicité de son côté Eric Leandri, fondateur du moteur de recherche Qwant. "J’attends de Nathalie (Orvoen) et de Michel (Gschwind) qu’ils apportent toute la richesse de leurs territoires. Je suis heureux, fier et plein d’espoir. Le but c’est de faire croître, d’avoir des emplois. Il faut qu’on évite de se tirer dans les pattes. Ce n’est pas possible de travailler de façon sereine sans un accord entre tous. Cette fois, on est tous ensemble", a poursuivi Éric Leandri.

Nouveaux statuts

La French Tech Côte d’Azur a récemment adopté de nouveaux statuts permettant d’aller dans le sens d’une meilleure représentativité.
L’avocat Raouf Bouhlal a expliqué que le but de ces nouveaux statuts était de "rendre le fonctionnement de cette French Tech plus agile, de remettre le chef d’entreprise au cœur du projet et de respecter l’équilibre entre tous les territoires".
"On a travaillé tous ensemble. Chaque territoire s’est investi et a été force de propositions. Et on a proposé un projet de statuts le 11 mars 2021 qui a été adopté à l’unanimité", a précisé Me Bouhlal.
"On a aucune dette et quasiment 100.000 euros de bas-de-laine", a par ailleurs précisé Cédric Messina au sujet de la trésorerie.
Les quatre piliers de la prochaine mandature de la French Tech Côte d’Azur, qui a obtenu sa première labellisation en 2015, sont le lien entrepreneurial avec les grands groupes, l’accompagnement des startups de croissance, la féminisation et la diversité.


Sébastien Guiné