COVID : la plateforme d’appels, clé du succès de la vaccination dans la Métropole niçoise


Santé


7 mai 2021

La plateforme d’appels "est saluée par Doctolib" pour son efficacité

Si la Métropole Nice Côte d’Azur affiche un taux de vaccination supérieur à la moyenne nationale, elle le doit à des doses de vaccins en nombre suffisant mais aussi, assure Christian Estrosi, à l’efficacité de sa plateforme téléphonique. "Souvent on me pose la question : comment est-il possible que là où la France est en moyenne à 19, 20% de vaccinations, vous soyez à plus de 30% aujourd’hui ? Pourquoi au Palais des expositions on arrive à faire 5 300 vaccinations dans une journée record ? (…) C’est possible parce qu’on a cette plateforme d’appels, qui est saluée aujourd’hui par Doctolib", s’est félicité le maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur lors d’une visite organisée pour les médias le 30 avril. "Doctolib nous dit : si on avait la chance d’avoir dans toute la France une plateforme comme la vôtre, nous aurions sans doute en France le même niveau de vaccinations qu’il y a sur la Métropole de Nice Côte d’Azur".
La coordinatrice de la plateforme, Sandra Bertin, a indiqué qu’il y avait eu "255 000 appels depuis le lancement au mois de décembre". Au total ce sont quelque 240 opérateurs qui sont engagés sur la plateforme, à distance ou depuis un poste physique dans les locaux de l’Ancien Sénat à Nice : des agents municipaux et métropolitains et des étudiants, issus de la réserve étudiante.

"120 à 150 appels"

Ils sont environ 100 mobilisés chaque jour, dont 70 dans le Vieux-Nice. Et la moitié d’entre eux sont des étudiants. "Leur rôle est de pouvoir renseigner la population quant à la vaccination et de pouvoir prendre des rendez-vous sur les différents centres de vaccination", a souligné Sandra Bertin.
Ils reçoivent les appels téléphoniques en direct et doivent également rappeler les personnes dont l’appel n’a pu aboutir. "Depuis que je suis ici, je traite 120 à 150 appels par jour. S’ils veulent un rendez-vous, on leur demande leur numéro de dossier. S’ils ne sont pas inscrits, on peut les inscrire. Avec le numéro de dossier, on a toutes les informations sur un bandeau : la date de vaccination, l’horaire, le lieu et le vaccin", explique Ambre Mandineau, 18 ans, étudiante en première année de droit. "Aujourd’hui, j’ai eu beaucoup d’appels en une minute car les personnes avaient déjà leur numéro de dossier et savaient pourquoi elles appelaient. Mais il y a aussi des personnes qui ont des problématiques compliquées et je les écoute", confie Hicham Zohri, 24 ans, étudiant en sciences de l’information et de la communication.


Sébastien Guiné