24 mai 2021
Cela pourrait avoir des conséquences importantes dans l’obtention de leur diplôme.
Avec la mise en place du confinement, les élèves devaient suivre une partie de leurs cours à partir de chez eux, en mode distanciel. Mais la piètre qualité de débit de l’Internet de l’établissement agricole a handicapé beaucoup d’étudiants dans leur apprentissage à distance.
Ainsi, les élèves des classes de seconde, première et terminale du lycée Agri-campus ne sont pas tous logés à la même enseigne en termes de suivi des cours. Et, cela pourrait avoir des conséquences importantes dans l’obtention de leur diplôme de fin d’année.
« Durant le confinement, de nombreux élèves n’ont pas suivre correctement leurs cours, à partir de chez eux, à cause d’une qualité de liaison Internet déficiente. En effet, durant cette période, les élèves alternaient une semaine au lycée et une semaine à la maison. Mais compte-tenu de cette difficulté de qualité de débit, beaucoup de cours n’ont pu être suivis correctement », raconte un parent d’élève, membre de la PEEP.
Le responsable de l’association des parents d’élèves ajoute : « De plus, certains professeurs n’ont pas souhaité donner leur cours en distanciel, ce qui a également gêné les élèves dans le suivi de leurs cursus. D’autres ont préféré travailler, si l’on peut d’ire à l’ancienne, à partir de polycopiés, ce qui n’est pas normal quand il existe des moyens techniques plus modernes ».
« Cette situation a des conséquences catastrophiques pour la fin de l’année scolaire et notamment pour les lycéens en classe de première et de terminale qui doivent passer le BAC, d’ici la fin de l’année », insiste, encore le parent d’une élève.
« Tout cela est d’autant plus compréhensible qu’au 21ème siècle on pourrait s’attendre à ce que les établissements scolaires soient correctement équipés d’un point de vue Internet. Ce n’est pas le cas. La faute en revient à la Région, responsable de l’équipement des lycées, qui n’a pas suffisamment investi pour mettre le lycée agricole au niveau, comme cela est le cas dans d’autres lycées varois », constate, avec dépit, la maman d’une élève en classe de première.
« Face à cette situation, les parents sont démunis. Les élèves subissent des cours dans leur formation et n’ont pas pu préparer la totalité des sujets d’examen. Ainsi, en ce qui concerne l’épreuve de philosophie, seul un sujet sur les 4 au programme a pu être correctement étudié, malgré le confinement.
Les salles sont mal équipées et le fait d’organiser les cours par demie-jauge n’a pas suffi à rattraper le retard accumulé depuis le mois d’octobre, date du premier confinement. Ce qui est rageant, c’est qu’au même endroit ou presque, les liaisons Internet fonctionnement parfaitement pour le Centre de formation des Apprentis (CFPA). Les élèves du BAC ont été sacrifiés », conclut la représentante de PEEP !
Gilles Carvoyeur