Égalité femmes hommes, le ministère en action(s)


Droit


2 juin 2021

Soixante actions ont été inscrites dans un texte pour l’égalité entre les femmes et les hommes

Depuis 2018, le ministère de la Justice travaille à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Une politique qui s’est concrétisée, le 20 janvier 2020, par la signature d’un accord entre le Garde des Sceaux et la majorité des organisations syndicales représentatives.

Soixante actions ont été inscrites dans ce texte pour permettre notamment « de mieux concilier vie professionnelle, vie personnelle et familiale, d’agir pour une égalité effective dans les rémunérations et les parcours professionnels et de lutter contre les violences faites aux personnels dans l’exercice de leurs fonctions ». Un réseau de référents égalité a été constitué dans l’ensemble des services centraux, les juridictions et les services déconcentrés. Il permet une mise en œuvre effective des actions et depuis l’accord des comités de suivi ont été installés.

Un diagnostic sur les écarts de rémunération est mené pour identifier les éventuelles distorsions et des mesures sont prises pour résorber les écarts, s’ils sont constatés. Un dispositif recueillant les signalements individuels de violences, de discriminations, de harcèlement moral ou sexuel ou d’agissements sexistes a été créé à la fin de l’année dernière pour l’ensemble des agents du ministère tandis que ce printemps une charte pour l’équilibre des temps de vie a instauré une culture managériale basée sur un ensemble de principes et de bonnes pratiques dans le cadre de l’organisation du travail et des relations entre encadrants et agents, qu’ils soient magistrats, fonctionnaires ou contractuels. 
Dans la continuité de cette politique engagée depuis 2018, le ministère a déposé un dossier de candidature pour obtenir le label égalité professionnelle et diversité Alliance de l’AFNOR Certification. « Ce label est une étape essentielle dans la prise de conscience permanente et pérenne des enjeux liés à l’égalité professionnelle et à la diversité. La candidature du ministère de la Justice va permettre, collectivement, d’interroger les règles et pratiques RH, de les rendre traçables, d’avoir une cohérence dans les initiatives internes et externes et de dialoguer avec les organisations syndicales sur les valeurs et principes ».


Jean-Michel Chevalier