Marc Etienne Lansade : " Ce que je défends pour notre territoire "


Economie


8 juin 2021

Il répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Dans une démarche locale de défense du territoire du Golfe de Saint-Tropez et de ses usagers dont le canton de Sainte-Maxime fait partie, Marc Etienne Lansade, son binôme Christiane Lardat et leurs deux remplaçants Joy Brunat et Enzo Colucci ont la volonté d’être des élus engagés, de proximité et qui prônent l’équité.

Comment va se décliner votre démarche ?

Marc Etienne LANSADE. Le canton de Sainte-Maxime est le plus important du département en nombre d’habitants et par l’économie liée au tourisme qu’il génère, sans parler de son image ! Cependant, force est de constater qu’il ne fait pas à ce jour partie des priorités du département en terme d’investissements et de subventions aux communes qui le composent. Notre démarche est avant tout une démarche d’équité et de maîtrise des dépenses. En effet, l’octroi des subventions reste nébuleux quant au choix des affectations et nous souhaitons porter un projet de subventions "automatiques" (avec un plafond bien sûr) en fonction du projet et de son domaine d’application et non en fonction du profil des élus qui le portent. A l’image de la proposition faite par M. Mariani, candidat aux élections régionales, " pour 1 euro dépensé dans la sécurité, un euro versé par la Région ", nous souhaitons un accompagnement désintéressé, si ce n’est par le bien apporté aux usagers.

De même, concernant les investissements dans les infrastructures routières, notamment, il s’agit d’avoir une vision de territoire et non à l’aune de son clocher, car chaque habitant du canton, quelle que soit sa ville d’habitation, circule, travaille, s’adonne à des loisirs, sur l’ensemble de nos communes.
Mon rôle de 1er vice-président à la transition écologique au sein de la Communauté de Communes de Saint-Tropez me donne une vision transversale des sujets sur lesquels le Département pourra intervenir, que ce soit en mobilité douce, en amélioration des voies de circulation, en gestion du tourisme vert, etc. Je travaille déjà à l’échelle départementale sur des sujets comme Hynovar.

Dans cet esprit, votre souhait est une proximité avec l’ensemble des élus et habitants du canton ?

MEL. Tout à fait ! Je suis d’ores et déjà en relation avec les maires et autres élus du canton ; ainsi que des villes limitrophes qui font partie de la Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez, même si elles sont rattachées à d’autres cantons (Le Rayol Canadel - canton du Lavandou et La Garde Freinet - canton du Luc). Comme je l’expérimente à Cogolin, la proximité avec les usagers est elle aussi essentielle pour apporter la bonne réponse en matière de services publics. Nous avons l’intention avec mon binôme et nos remplaçants d’être des élus de terrain et non pas uniquement en contact avec les édiles. Nous tiendrons des permanences dans chacune des communes du canton et serons également facilement joignables par un numéro dédié et via les réseaux sociaux. Nous souhaitons également réaliser des rapports réguliers sur l’avancée des projets essentiels qui doivent être portés au niveau du Département et sur les investissements et subventions que nous réussirons à obtenir pour chacune des communes. Nous garantissons ainsi une totale transparence, une accessibilité et une réactivité vis-à-vis des administrés.


Gilles Carvoyeur