10 juin 2021
La mortalité routière est en baisse de -21% par rapport à 2019.
L’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR) a publié le bilan définitif de l’accidentalité routière de l’année 2020 qui, en raison de la pandémie et des limitations imposées pendant les confinements, a vu tous ses indicateurs en baisse.
Selon l’ONISR, 2 780 personnes ont perdu la vie sur les routes de France de métropole et en outre-mer l’année dernière. La mortalité routière est en baisse de -21% par rapport à 2019.
La vitesse excessive ou inadaptée et l’alcoolémie demeurent les premières causes des accidents mortels. En France métropolitaine, 2 541 personnes ont été tuées, soit - 703 décès et -22%. Huit victimes sur dix sont des hommes.
A 45 121, le nombre d’accidents corporels comptabilisés par les forces de l’ordre est aussi en recul (-19%) de même que le nombre des (55 836 blessés).
La baisse de la mortalité est particulièrement conséquente pour les véhicules motorisés tandis les usagers des modes de déplacements dits « doux » (type trottinette motorisé ou pas, vélo, marche) en ont moins profité. En effet, le contexte sanitaire a également induit une évolution des comportements : de nombreux usagers ont privilégié ces transports alternatifs, en particulier en zone urbaine, pour éviter les transports en commun. L’accidentalité des ces usagers a fortement augmenté avec une hausse de 40% des personnes blessées. La mortalité des cyclistes est en baisse de -5% seulement.
Les personnes âgées de 75 ans ou plus ont particulièrement bénéficié de cette baisse de la mortalité routière : -34% soit 180 tués de moins qu’en 2019.
La baisse de la mortalité concerne tous les réseaux routiers ; elle est cependant moins marquée en agglomération, et plus marquée sur autoroute, les déplacements de proximité ayant été davantage maintenus.
Jean-Michel Chevalier