Pour Patrice Tonarelli, "il fait bon vivre à Rougiers"


Economie


22 juin 2021

Il a exercé vingt années dans ce secteur.

Avant d’être maire de ce beau village, Patrick Tonarelli était responsable logistique dans une entreprise de la grande distribution.

Pour le premier magistrat : « Il fait bon vivre dans notre village. La commune s’inscrit dans la dynamique de la Provence Verte, à notre échelle, seine mais sereine » !

Patrice TONARELLI répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Comment abordez-vous ce premier mandat de maire ?

Patrice TONARELLI. Si l’on aime pas l’humain, on ne peut pas faire cette mission qui nous est confiée pendant six années. L’humain reste au centre de mes priorités, que ce soit pour les 19 agents de la commune que pour nos administrés. Je suis arrivé en 2018 et j’ai voulu me consacrer totalement aux autres, en essayant d’apporter quelque chose de nouveau. Je me suis beaucoup investi dans le milieu associatif. Nous sommes à près de 1 700 habitants, mais nous avons gardé et voulons garder une vie de village.
Je me consacre à 100% à la vie municipale, sans étiquette politique.

Quel est votre vision en termes de développement économique ?

PT. Sur le plan économique, nous avons la chance d’avoir une entreprise de transports logistique connue nationalement, laquelle affrète et stocke sur la commune et livre les prestataires. Nous avons aussi une zone d’activités artisanales qui développe un certain nombre d’emplois, de petites et moyennes entreprises. Nous espérons développer ce volet économique par rapport au terrains disponibles dans la zone. Mais, nous ne souhaitons pas avoir de commerces supplémentaires, afin de ne pas mettre en péril nos commerces existants.

Vous souhaitez protéger le commerce local ?

PT. Chacun est à sa place. Nous ne voulons pas concurrencer les grandes communes avoisinantes. Nous sommes un village bien placé, par la RD83 ou par la RD1, pour aller à Marseille et qui permet d’accéder facilement au réseau de bus. Nous n’étions plus desservis en bus depuis deux ans. Cela a été rétabli, grâce à notre action depuis le mois de mars, avec huit créneaux allers-retours, pour aller de Marseille en passant par Saint-Maximin jusqu’à Brignoles.

Par ailleurs, la viticulture, avec la cave coopérative, est la dominante économique de la commune. Nous sommes passés en Zone Agricole Protégée (ZAP), sur 122 hectares, ce qui n’est pas rien ! Le but de cette ZAP est de faire venir des nouveaux agriculteurs, faire du maraîchage et du circuit court. Nous avons cette volonté et cet engagement pour nos plus jeunes.

Quels sont les autres atouts de la commune ?

PT. En termes de patrimoine, nous avons une chapelle, pour laquelle nous avons un projet de réhabilitation. Une souscription va être signée avec la Fondation du Patrimoine pour financer cette belle opération. Elle devrait débuter en septembre prochain. En termes de cadre de vie, la richesse de notre commune, c’est d’allier un bien vivre dans un cadre exceptionnel, avec quelques points de patrimoine historiques non négligeables.

De quels équipements disposez-vous ?

PT. Pour nos enfants, nous avons une crèche qui est de la compétence de l’agglomération de la Provence Verte. Elle accueille des enfants de 0 à 3 ans. Nous avons aussi une école maternelle et élémentaire qui compte 180 enfants.


Gilles Carvoyeur