A La Londe-les-Maures, au cœur de la ville, le Jardin des Oliviers


Economie


28 juin 2021

Pour cette nouvelle édition des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulin.

Le programme, mis en place en Méditerranée Portes des Maures, proposait une visite du Jardin des Oliviers, dont l’histoire est peut-être liée à Marie de Magdala, ou Marie Madeleine, appelée aussi Marie la Magdaléenne dans les Évangiles.

Disciple de Jésus, elle a suivi le Christ jusqu’à ses derniers jours, assistant à sa Résurrection puis donnant naissance à une importante figure du christianisme. Ainsi, à Saint Maximin, on découvre la belle basilique Sainte Marie-Madeleine, troisième tombeau de la chrétienté pour sa crypte abritant les reliques de Marie-Madeleine.

SUR LA ROUTE DE MARIE MADELEINE

« Et, La Londe-les-Maures aurait pu être sur la route de Marie Madeleine avant son arrivée à Saint-Maximin, ce qui donnerait une explication plausible à la dénomination du Jardin des Oliviers », suggère François de Canson, le maire de la ville.

Une hypothèse qui mérite certainement des recherches historiques complémentaires.

Le premier magistrat poursuit : « Ce jardin est ouvert à tous, toute l’année, et l’accès est gratuit. Entièrement rénové, doté de plantations plus variées, mieux équipé (cheminements, jeux pour enfants, espace pour les concerts du kiosque à musique, fontaine, mobilier urbain neuf...), le Jardin des Oliviers est un espace naturel agréable très apprécié des familles qui y trouvent calme et sérénité ».

A l’occasion de la Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins, l’Office Intercommunal de Tourisme a donc proposé une flânerie oléicole au Jardin des Oliviers, les 26 et 27 juin.

DEAMBULER ENTRE LES OLIVIERS

« Pour les visiteurs et amateurs d’histoire, c’était aussi une occasion de déambuler entre des oliviers plusieurs fois centenaires, des vestiges d’huileries antiques oubliés et autour d’un moulin à huile du XVIIIème siècle, récemment restauré. Panneaux explicatifs et documentations guidaient la découverte de ce patrimoine et d’un savoir-faire entretenu par nos oléiculteurs locaux. Ainsi, deux pupitres d’interprétation, des vestiges archéologiques de pressoir et du moulin à huile, ont été installés. Cette mise en valeur permet de sensibiliser le public à l’intérêt et à la protection de ce patrimoine, et d’apporter un intérêt supplémentaire à la découverte de cette ancienne oliveraie 4 à 5 fois centenaires », conclut Nathalie Leydier, chargée du patrimoine.


Gilles Carvoyeur