Rendez-vous l’année prochaine !


Vie locale


19 juillet 2012

La 64ème édition du Nice Jazz Festival s’est terminée jeudi. Petit passage en revue des impressions post-concerts.

« WE WANT SOME - WE WANT SOME MORE !!!”. Ce sont les dernières notes qui ont retenti au Nice Jazz Festival 2012. Une soirée à classer dans les annales de la sage ville balnéaire, ne serait-ce que pour ce triple exploit réalisé, entre 21h et 22h : 1) piquer la vedette à Gilberto Gil (cruelle réalité, à laquelle il faut malheureusement nous rendre), 2) communiquer un quart d’heure en anglais avec un public pas franchement bilingue, mais super content de répondre quand même 3) faire se lever, bouger, crier, danser, sautiller (pour les plus vaillants) un public… intergénérationnel ! C’était le 12 juillet, au Théâtre de Verdure. Rappelons que le-dit TDV est doté de places assises, d’où le challenge de la standing ovation. La sulfureuse Sharon Jones et son harem, the Dap kings ont tout simplement électrisé la scène. Une heure de prouesses vocales, de danses déchaînées, d’instru’ survoltées. Un véritable feu d’artifice, une explosion de joie et d’énergie ! Le cocktail ? Une voix sublimement soul exhumée des 60’s, une pêche hors du commun, un orchestre volcanique (cuivres, guitares, batterie, choristes) et surtout, une robe bleue à paillettes. « L’ambiance, l’énergie, le ton, tout était super ! et la voix ! Extraordinaire la voix ! ». Serge, en nage, des étoiles dans les yeux, est plutôt convaincu par le show. « GREAT ! » selon Adam, venu de Washington avec sa bande d’amis. « We saw her in america, but here we can eat french food !!” Sharon Jones + socca, forcément, on a des arguments.
Sharon Jones and the Dap Kings ©DR
Sharon Jones and the Dap Kings ©DR

De l’autre côté, sur la scène Masséna, c’est plus studieux. Gilberto Gil nous fait voyager au rythme lent et envoûtant de sa guitare sèche. Le passage d’une scène à l’autre est radical mais pas déplaisant. Ici l’ambiance est plus intimiste, plus onirique. Escale à Rio. « J’ai toujours été fan de Gilberto Gil, je l’ai vu plusieurs fois, à Nice, à Juan il y a 7 ans, mais c’est vrai qu’il a pris un coup de vieux. Il n’a plus la même pêche qu’avant » rapporte Bernard.
Gilberto Gil ©Léa Wolber
Gilberto Gil ©Léa Wolber

« Nous on vient du nord du Portugal, on est venu spécialement pour voir Amadou et Mariam, ils ont fait beaucoup de chansons du dernier album... Et le festival est un peu cher mais bon… » ’Mais bon’, Simao et sa clique se sont consolés avec la socca. Ouf. Et vous madame, ce dernier soir du NJF, vous en pensez quoi ? « Moi j’ai adoré le guitariste là, oui c’est ça Robert Randolph and the Family Band. Super ça ! C’est pas le jazz auquel je suis habituée c’est sûr, mais c’est une belle découverte ! » C’est le principal.
Amadou et Mariam ©Léa Wolber
Amadou et Mariam ©Léa Wolber


Léa Wolber