Au Pradet, une commémoration pour ne pas oublier l’atroce drame d’Oran


Economie


16 août 2021

Cérémonie pour célébrer la commémoration du massacre d’Oran.

Au Pradet, au cimetière de l’Esquirol, Hervé Stassinos, maire du Pradet, et Valérie Rialland, première adjointe et conseillère départementale, ont commémoré les milliers de victimes du massacre d’Oran, tuées le 5 juillet 1962.

La cérémonie avait été organisée à l’initiative de l’Amicale des Oraniens du Var et Sympathisants (AOVS) pour célébrer la commémoration du massacre d’Oran, le 5 juillet 1962. Massacre qui s’est déroulé trois mois et demi après la signature des accords d’Evian, mettant fin officiellement à la guerre d’Algérie. Un massacre injustifié puisqu’il est intervenu deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance de l’Algérie, et quelques heures seulement avant sa proclamation.

DES MILLIERS DE MORTS

Des milliers de personnes ont été tuées pour rien puisque la guerre était finie. Seule une cruelle et vengeance aveugle des Algériens envers les Français peut permettre de comprendre ces actes atroces. Aussi, non sans émotion, Mme Fernandez, au nom de l’association, a lu un témoignage poignant : « Comme chaque année, l’Amicale des Oraniens du Var et Sympathisants, se fait un devoir de commémorer devant la stèle du souvenir, la tragédie du 5 juillet 1962, afin de ne pas oublier ce drame horrible qui avait bouleversé l’Algérie et la ville d’Oran, en particulier. Rien ne pouvait présager de ce qui allait se passer ce jour-là, et qui dans des circonstances atroces a fait perdre la vie à des milliers d’innocents, sans distinction d’âge ou de sexe. Ce jour-là, la France venait d’abandonnées ses enfants aux mains de ses bourreaux. Dans une décennie environ, plus personne ne pourra témoigner de cette tragédie, les pieds noirs auront pratiquement disparu et les historiens arrangerons l’histoire à leurs façons. L’Algérie était sacrifiée et avec elle sa population ».


Gilles Carvoyeur