A Mauvanne, le coup de force des Commandos d’Afrique


Economie


30 août 2021

Le colonel Bouvet, donne l’ordre de foncer avec le 1er commando sur La Londe-les-Maures.

Après ce fait d’armes de la prise des blockhaus le 17 août 1944, plus tard l’épisode sera qualifié « d’exploit fantastique », par le général de Lattre de Tassigny.

Dans l’après-midi du 17 août, le colonel Bouvet, donne l’ordre de foncer avec le 1er commando sur La Londe-les-Maures, pendant que les autres commandos suivent le bord de mer par le Cap-Bénat et le Fort de Brégançon. Le lendemain vers 11 heures, les Commandos prennent la route de Hyères. A la hauteur du château de la Pascalette, ils reçoivent plusieurs obus de gros calibre. Et, retrouvent le bataillon américain, avec ses chars, qui signale au capitaine Decournau qu’à 500 mètres, sur un piton bien camouflé, une position forte empêche toute progression.

Malgré tout, les Commandos vont progresser à travers les bois et les vignes par la ferme du Vieux-Pin, le Pin-Neuf et le Galoupet (...). Et, un commando de 60 hommes attaque le premier blockhaus. Après plusieurs assauts jusqu’au corps à corps, les allemands finissent par se rendre.

Mais, le capitaine Decournau découvre deux autres blockhaus bien camouflés. L’assaut est à nouveau très meurtrier. Cependant, l’ardeur des Commandos est telle que les derniers allemands se rendent à 17 heures.

La garnison comprenait 150 hommes de la Kriegsmarine. Une centaine d’hommes sont faits prisonnier, les autres sont morts dont le commandant. Chez les Commandos, 80 hommes étaient engagés, 15 sont morts et 30 sont blessés.


Gilles Carvoyeur