Nous voilà rassurés, les confiseurs sont bien de retour...


Economie


16 septembre 2021

Eu égard au bilan de Ségolène Royal qui fut, rappelons-le, ambassadrice des pôles (nord et sud) sous Nicolas Sarkozy, c’est une mauvaise manière que son parti (socialiste) lui fait en ne lui apportant pas un soutien enthousiaste pour représenter les Français de l’étranger au Sénat. Pourtant, entre les expat’ et les pingouins, elle trouverait toute latitude pour exercer son talent sur les bancs du palais du Luxembourg. Vite, il faut sauver le soldat Ségolène de l’inactivité, car elle nous manquerait dans le paysage politique présent. En trois mots : non à cette solitude malgré sa bravitude naturelle qui pourrait la pousser à la rebellitude...

Tranxène, Doliprane et autres médicaments pour calmer les esprits n’y font rien : malgré toute sa persuasion, Jean Leonetti chargé par LR de mettre en place les conditions d’une primaire à droite pour les présidentielles, ne réussit pas à convaincre Xavier Bertrand. Celui-ci, fort de ses bons résultats électoraux dans les Hauts de France, et se souvenant sans doute du "piège" des primaires précédentes qui envoyèrent Alain Juppé sur le chemin de
Canossa, entend y aller tout seul, persuadé que ses "amis" de son ancien parti rejoindront son panache blanc. Courage compagnons !

Macron, Le Pen, Pécresse, Bertrand, Zemmour peut-être. À droite, les candidatures ne manquent pas, les divisions non plus. À gauche, même situation, avec un "risque" en moins : celui de se qualifier pour le second tour ce qui, en l’état, semble inaccessible, même pour Jean-Luc Mélenchon et encore moins pour Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg qui espère un redressement (productif) de ses sondages. Courage camarades !

Dans son discours de présentation de sa candidature à la présidentielle, Arnaud Montebourg, justement, a parlé de la nécessaire "remontada" de la France qui a selon lui décroché. Pour se faire élire, il ne passera pas par les primaires de la gauche qui par deux fois lui furent néfastes, ce qui fait de lui désormais un spécialiste incontesté de la "dégringolada" électorale.

Belmondo par ci, Belmondo par là... Pas même enterré que l’on veut lui donner le nom d’une place, ou d’une rue, ou d’une esplanade. Certes le personnage était sympathique et l’acteur immense, certes il incarnait avec classe la France que l’on aime, mais l’on en fait pas tant à la disparition de grands chercheurs et scientifiques qui sauvent des vies "pour de vrai" et pas seulement sur la pellicule...


Jean-Michel Chevalier