Prêt du diadème de l’Impératrice Joséphine à la National Gallery of Victoria de Melbourne - Australie


Vie locale


3 août 2012

Des chefs d’œuvre d’importance internationale appartenant aux collections des musées de la Ville de Nice sont régulièrement empruntés par les plus grands musées du monde pour des expositions prestigieuses.

C’est en ce moment le cas du diadème de l’Impératrice Joséphine, chef d’œuvre de joaillerie, qui a été prêté par la Ville de Nice à la National Gallery of Victoria de Melbourne, le plus grand musée d’Australie.

Une pièce exceptionnelle conservée dans les collections de la Villa Masséna.

Le diadème de l’Impératrice Joséphine, offert par son beau-frère Joachim Murat, est une pièce de joaillerie exceptionnelle, en or pur, taillée dans un seul coquillage, composée de nacre, perles, pierres précieuses et semi-précieuses et camées.

Ce diadème est l’un des chefs d’œuvre des collections muséales niçoises. Il est conservé dans les collections de la Villa Masséna, confortant ainsi la dimension de ce musée consacré au Maréchal Masséna, à sa famille et à l’épopée napoléonienne.

Prêt à la National Gallery of Victoria de Melbourne.

L’exposition « Napoléon : Revolution to Empire », réalisée en partenariat avec la Fondation Napoléon, est présentée jusqu’au 7 octobre 2012 à la National Gallery of Victoria de Melbourne, le plus ancien et le plus grand musée d’Australie. Il s’agit de la première grande exposition organisée en Australie sur Napoléon et son temps. Elle réunit près de 300 pièces provenant de collections européennes, américaines et australiennes.

En outre, cette pièce exceptionnelle a été empruntée en 2010, par le musée du diamant d’Anvers et en 2011, par le Grimaldi Forum à Monaco, pour son exposition consacrée aux fastes des cours d’Europe.

Les chefs d’œuvre des Musées de Nice s’exposent dans le monde entier.

Les musées de Nice ont bénéficié dans toute leur histoire de legs et de donations de la part de brillants villégiateurs attirés par le lustre et le climat de la Côte d’Azur. Les collections muséales niçoises sont ainsi aujourd’hui composées de nombreux chefs d’œuvre d’importance internationale que les grands musées du monde empruntent régulièrement.

Ainsi, le musée des Offices à Florence a emprunté en 2010, un chef d’œuvre appartenant au musée des Beaux Arts : « La crucifixion » du Bronzino, le plus grand peintre maniériste florentin du XVIe siècle, suscitant l’admiration de la critique internationale. Cette année « Le nu bleu IV » d’Henri Matisse a été prêté au Centre Georges Pompidou à Paris. Le nouveau musée d’art moderne et contemporain de Miami a quant à lui exprimé, en vue de son inauguration, le souhait d’emprunter des œuvres de Niki de Saint Phalle.


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