Au Lavandou, les associations face à une crise du bénévolat


Economie


26 octobre 2021

Les associations du bassin de vie reprennent doucement leurs activités.

Après une année où la crise sanitaire s’est imposée, c’est une reprise en demi-teinte pour les associations, faute d’adhérents et de personnes pour assurer l’encadrement des activités.

Locales ou intercommunales, les associations du bassin de vie (Le Lavandou et Bormes-les-Mimosas) reprennent doucement leurs activités, après une année blanche comme le considèrent de nombreux responsables. Une période au cours de laquelle de nombreux acteurs de la vie sociale ont mis leur programme en sommeil.

MOINS DE BENEVOLES

Après le Forum intercommunal, la reprise reste timide. Il manque encore des adhérents à l’appel ! C’est la raison pour laquelle Energym a arrêter son activité de bien être, faute de ne pouvoir assurer les charges d’un emploi de professeur.

«  Les associations qui ont des contrats avec des professionnels sont tributaires des adhésions. Elles assurent l’équilibre financier, en complétant les subventions et les aides communales. Pour d’autres activités, la raison n’est pas que financière », fait remarquer le président d’une association.

En effet, avec la crise sanitaire, les comportements ont changé : « Avec le confinement, d’autres modes de vie ont été adoptés, avec des loisirs en famille ou entre amis. Cela est accentué par l’obligation du pass sanitaire et le port du masque. Nous manquons d’adhérents mais également de bénévoles pour assurer l’encadrement des activités », se plaignent plusieurs responsables associations.

Ainsi, l’exemple du Club Informatique Bormes-Le Lavandou (CIBLER). Créé au Lavandou, avant de devenir intercommunal en 1996, il y a 35 ans, il ne parvient pas à trouver un successeur à sa présidente. « Cela fait 25 ans que je le préside. Tout en restant adhérente, je ne trouve personne pour reprendre le flambeau et cela m’inquiète pour l’avenir du club », indique Véronique Pierre, la présidente qui cherche deux ans une personne pour lui succéder.

On pourrait penser que le successeur se trouverait parmi les membres du bureau. D’autant que la situation de l’association est saine. Et, lors de la dernière assemblée générale, les rapports d’activités et financier ont été votés à l’unanimité. Mais tel n’est pas le cas.
Conscients des difficultés, les maires des deux communes ont assuré qu’ils apporteraient aide et soutien aux associations qui en auraient besoin.


Gilles Carvoyeur