Marineland : Éric Pauget demande un plan pour l’avenir des animaux, des emplois et de l’économie locale


Economie


27 octobre 2021

Le site devrait selon la nouvelle loi être fermé définitivement dans 5 ans

Suite à l’accord trouvé au Parlement sur la loi contre la maltraitance animale, Éric Pauget demande un engagement de l’État pour accompagner Marineland. Le député antibois ne veut pas que les animaux puissent être envoyés à l’étranger dans des conditions de captivité aléatoires et il souhaite également préserver des centaines d’emplois ainsi que l’économie de tout un bassin de vie.

Pour le député : "Peut-être ne fallait-il pas construire ce type de parcs animaliers il y a 50 ans, mais là n’est plus la question aujourd’hui. Il faut maintenant faire preuve de responsabilité, car ce sujet est trop important pour qu’il soit réglé d’un simple coup de com’. D’ailleurs, c’est avec la conviction profonde que la solution ne doit pas être pire que le problème, que j’ai toujours lutté afin de placer l’intérêt de l’animal et la sauvegarde des entreprises et de nos emplois au centre de mes préoccupations. C’est pourquoi je me suis toujours efforcé de défendre une transition progressive, programmée et responsable des delphinariums. Ce sujet me touche profondément, car je ne veux pas que nos orques et nos dauphins finissent en Chine où se construisent plus d’une trentaine de parcs de ce type, car leur sort y serait bien pire. Or aujourd’hui, rien n’est prévu par le Gouvernement pour accompagner ces cétacés gérés par le groupe espagnol Parques Unidos".

Le député ajoute que la précipitation et le manque de préparation de ce dossier bousculent l’équilibre d’un acteur économique de premier plan des Alpes-Maritimes accueillant près d’un million de touristes par an, menacent directement des centaines d’emplois et l’économie de tout un bassin de vie.

Le député demande que l’Etat prenne "toutes ses responsabilités, en proposant un véritable « Plan Marineland » permettant de financer et d’accompagner durablement cette transformation. Parce que le sort de ces animaux, comme la viabilité de Marineland et la sauvegarde de nos emplois en dépend, il faut maintenant passer de la parole aux actes en accompagnant la reconversion économique de ce site pour éviter qu’il ne devienne une friche touristique située en plein coeur de la Côte d’Azur".


Valérie Noriega