Commémoration de l’Armistice, le devoir des enfants


Economie


15 novembre 2021

Transmettre la mémoire.

90 élèves des classes de CM2 des écoles Jean Jaurès et Antoine Bussone ont participé au 14ème défilé des Flammes de l’Espoir du Souvenir Français, le 8 novembre.

Précédés de la police municipale assurant la sécurité, et derrière les drapeaux du Souvenir Français et des associations patriotiques, les écoliers, les enseignants et les parents d’élèves, ont traversé la ville dans un silence respectueux. Puis, il se sont rassemblés devant le monument aux morts, où les attendaient les élus et Yves Boyer, le président du Souvenir Français.

TRANSMETRE LA MEMOIRE

Dans son intervention, marquée par l’hymne national, Yves Boyer a rappelé : « Il y a une nécessité de transmettre la mémoire aux générations successives en leur inculquant le souvenir des morts, l’idéal de liberté et l’amour de la patrie ».

« Nous sommes réunis sur la place du 11 novembre 1918, devant le monument aux morts, inauguré il y a aujourd’hui 100 ans, en 1921 devant 2 000 personnes, pour rendre hommage aux 57 jeunes Londais « Morts pour la France », pendant la Première Guerre mondiale de 1914-1918 et pour commémorer le 103ème anniversaire de la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918. Comme des millions d’autres jeunes français, anglais, belges, canadiens, américains, russes, italiens, tchèques, polonais, ils ont donné leur vie pour défendre notre pays la France, pour y ramener la paix et la fraternité. Les jeunes allemands ont aussi été très nombreux à périr sur un sol qui n’était pas le leur  », a rappelé le président du Souvenir Français.

Il a ajouté : « Les survivants ont appelé cette guerre meurtrière, la der des der. Hélas, quelques années plus tard, la Seconde Guerre mondiale entraîna une nouvelle fois tous ces pays dans un conflit où périrent des milliers d’hommes et de femmes jeunes, avec pour aboutissement une Europe coupée en deux, dans un long processus de guerre froide, entre l’Est et l’Ouest de l’Europe. Vous êtes aujourd’hui porteurs du vœu des disparus de 14-18, nos pères, grands-pères et pour vous arrière, arrière grands-pères ou grands oncles, de nous voir vivre libres dans une France sans Guerre, dans une Europe qu’il vous appartient de construire et de défendre avec les jeunes des autres pays ».


Gilles Carvoyeur