Cannes fait la chasse aux mégots sur la voie publique


Environnement


29 décembre 2021

Les mégots ont un impact véritablement néfaste sur l’environnement !

Les mégots jetés sur la voie publique constituent un fléau écologique insoupçonné. Ils restent longtemps dans la nature – on estime à dix ans le temps de leur dégradation – et ont un impact néfaste sur l’environnement. A Cannes, selon la mairie, ils représentent un poids d’environ 900 kg en 2021. Presqu’une tonne ! L’objectif est de réduire cette quantité de 35% d’ici fin 2025.

Chaque année, 64 milliards de cigarettes sont consommées en France dont 12% sont mal jetées et dégradent l’espace public et les fonds marins. Face à cette problématique et dans le cadre de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire (n°2020-105 du 10 février 2020) le ministère de la Transition écologique vient d’agréer la création du premier éco-organisme dédié à la réduction des mégots sur la voie publique. Baptisé Alcome, il met à contribution les fabricants de cigarettes sur la base du « pollueur-payeur ».
Engagée dans une politique de lutte contre toutes les formes d’incivisme, y compris des jets de détritus et de mégots sur la voie publique, la Mairie de

Cannes agit au quotidien par une stratégie préventive, éducative et répressive. Ainsi, le partenariat passé entre la Ville et Alcome va permettre d’appuyer l’action municipale menée en ce sens depuis 2014.
Les actions prévues comprennent la mise à disposition, par Alcome, de supports de communication, complémentaires à ceux déjà déployés par la Ville, pour sensibiliser les personnes à l’impact de leurs déchets et améliorer durablement le comportement des fumeurs ; la fourniture de cendriers de rue et de poche en plus de ceux déjà distribués par la municipalité depuis 2014 ; l’octroi de subventions à la Mairie ( 2,08€ par habitant et par an, soit 153 847,20€ en 2021) pour la collecte et le nettoyage des mégots sur l’espace public.
En parallèle, la Mairie de Cannes poursuit ses actions de prévention et empêche la formation de « hotspots », les lieux ouverts concentrant un flux important de mégots à cause du rassemblement de nombreux fumeurs.
 
 


Jean-Michel Chevalier