Vos infos de ce mardi 22 février


Economie


22 février 2022

Vents mauvais autour de l’Ukraine

En signant hier l’acte de reconnaissance des deux républiques séparatistes du Donbass, Vladimir Poutine a fait un pas de plus vers une annexion d’une partie de l’Ukraine. Une option d’autant plus réaliste que 150 000 soldats russes sont massés à la frontière du pays, prêts à intervenir. Cette attitude va-t-en-guerre est dénoncée par l’Europe et les Etats-Unis. La première a montré dans cette affaire toute son impuissance politique et même militaire, les seconds ont promis des sanctions dès aujourd’hui contre celui qui a pris le risque de renverser la table. Après la Crimée en 2014, le maître du Kremlin se montre décidément comme un « ami » très envahissant…

Deux nouveaux partenaires au Campus Sud des Métiers

Le nouveau Campus Sud des métiers, ouvert partiellement depuis la rentrée 2021 et qui connaîtra une rentrée complète en septembre 2022, dans le quartier de Nice Méridia, complète ses formations avec la venue de deux nouveaux partenaires : AFTRAL, premier organisme de formation en transports logistiques, et ACE Education, qui regroupe trois écoles : AMOS Sport Business School, le CMH (Centre de Management Hôtelier) et l’ESDAC, école de design pluridisciplinaire. « Notre offre s’étoffe pour répondre aux besoins des entreprises avec des formations connectées aux besoins du territoire », a souligné dans un communiqué le président de la CCI Nice Côte d’Azur, Jean-Pierre Savarino. «  Avec l’AFTRAL, la logique de branche prend tout son sens puisque notre Institut de Formation Automobile propose une gamme de formations dans le secteur de l’automobile et de la mobilité. (…) Grâce au groupe ACE Education, le Campus Sud des métiers entend accélérer son développement grâce au croisement des synergies entre les partenaires  ».

Jean-Pierre Savarino rejette les accusations d’Anticor et pourrait porter plainte

«  Je souhaite évoquer les accusations proférées par un référent Anticor au sein de certains médias la semaine dernière », a déclaré le président de la CCI Nice Côte d’Azur lundi lors de la première assemblée générale de la nouvelle équipe. «  Ces accusations concernent la procédure d’attribution d’un marché à une entreprise au sein de laquelle un élu (de la CCI, Philippe Renaudi, ndlr) exerce une fonction de dirigeant ainsi que mes propres frais au sein de la CCI NCA. (…) Nous contestons ces accusations mensongères et nous estimons qu’elles constituent un délit de diffamation publique. A ce titre nous nous réservons la possibilité d’engager une action judiciaire visant à rechercher la responsabilité pénale des auteurs de ce délit ». Le procureur de la République de Nice avait confirmé la semaine dernière à l’AFP l’ouverture de trois enquêtes préliminaires pour « prise illégale d’intérêts », « détournement de fonds » et «  favoritisme » autour de la CCI Nice Côte d’Azur.
Jean-Pierre Savarino a rappelé « que le (…) règlement intérieur de la Chambre n’interdit pas à un membre élu de candidater à un marché de la CCI. Néanmoins, ce dernier ne doit pas intervenir dans la chaîne de décision du marché et ne doit pas faire partie d’une commission réglementée ».

Un notaire marseillais lourdement condamné

Expert de l’immobilier par sa profession, un notaire marseillais ne s’est pas appliqué à lui-même les conseils qu’il devait dispenser à ses clients lors de ses consultation. A savoir, l’entretien de son patrimoine. Il a été condamné à un an de prison - peine aménagée - pour avoir mis en danger la vie de ses locataires. Il lui est aussi interdit d’acheter un bien immobilier pendant dix ans. Il a acquis 80 logements dans la cité phocéenne, "une frénésie d’investissements sans aucune assise financière suffisante", a relevé le tribunal dans son jugement lu à l’audience et rapporté par le journal Le Monde. Une grande partie de ce patrimoine est en très mauvais état, comme... beaucoup d’immeubles du centre de Marseille.

Europol va monter en puissance

Le « mandat renforcé » de l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs (Europol) vient de faire l’objet d’un accord entre la Commission et le Parlement. Europol sera donc en mesure d’accroître le soutien qu’elle apporte aux États membres pour la lutte contre les formes graves de criminalité et le terrorisme et contre les menaces émergentes en matière de sécurité. Cet accord accompagne notamment un renforcement du cadre de protection des données. Avant d’entrer en application, ce règlement doit à présent être adopté formellement par le Parlement européen et le Conseil.

Canada : le système bancaire « ennemi » des routiers

Le gouvernement fédéral canadien a élargi le champ d’action des règles contre le blanchiment d’argent et ordonné aux banques de "couper les ponts" avec les commanditaires soupçonnés de soutenir les camionneurs qui ont assiégé Ottawa pour protester contre le passe sanitaire. Sont visées les plateformes de crowdfunding qui ont aidé au financement de ce blocage. Les banques qui apporteraient encore leur soutien aux camionneurs pourraient faire l’objet de poursuites au civil a annoncé la ministre des finances Chrystia Freeland.

Des accusations contre le Crédit Suisse

Un consortium regroupant 47 médias internationaux, parmi lesquels Le Monde, a révélé que le Crédit Suisse a « hébergé des fonds liés au crime et à la corruption plusieurs décennies durant  ». Les journalistes ont passé au crible les comptes de 37 000 personnes et entreprises – accumulant 88 milliards d’euros – dont 10 % seraient « problématiques » selon le quotidien français du soir. L’établissement bancaire a vivement réagi à ces accusations, dénonçant des informations « partielles, inexactes, ou prises hors de tout contexte  » et présentées selon lui «  de façon tendancieuse ».

Trump : coucou, le revoilou

« Truth  », un nouveau réseau « social », a été lancé hier aux Etats-Unis avec succès puisque le nombre des téléchargements a été important. La « Vérité », qui est celle de Donald Trump, souvent « alternative », va relayer la pensée de l’ancien président qui n’a toujours pas digéré sa défaite dans les urnes et rêve de de la reconquête de la Maison blanche. On peut compter sur lui pour chauffer à blanc une opinion publique qui penche dangereusement vers l’extrême droite au nom des « libertés ».


Jean-Michel Chevalier