La sénatrice du Var Françoise Dumont, vice-présidente de la CNSIS


Economie


23 février 2022

La reconnaissance de son implication et de son engagement.

Suite au renouvellement des membres de la Conférence Nationale des Services d’Incendie et de Secours (CNSIS), Françoise Dumont, sénateur du Var, a été réélue, à l’unanimité, vice-présidente de cette institution.

Très investie sur les sujets liés à la sécurité civile, cette réélection, à l’unanimité des membres, en qualité de vice-présidente de la Conférence nationale des services d’incendie et de secours (CNSIS), marque, pour Françoise Dumont, la reconnaissance de son implication et de son engagement, tant en faveur de cette institution, que dans le domaine de la sécurité civile. En effet, elle a notamment travaillé sur le budget « sécurité civile » des projets de loi de finances pour 2021 et 2022, ainsi que sur la proposition de loi dite « Matras ». Durant plusieurs années, elle a occupé la présidence du Conseil d’administration du SDIS du Var et du Conseil d’administration de l’Agence du numérique de la Sécurité Civile, dès sa création.

PREVENTION ET ORGANISATION DES SECOURS

Mise en place en 2004 et composée de 35 membres, parlementaires, élus locaux, représentants de l’État et des sapeurs-pompiers, la CNSIS s’est fixée pour objectif premier de mobiliser l’ensemble des compétences impliquées dans la prévention et l’organisation des secours concernant les risques technologiques, naturels ou de nature terroriste. Se réunissant plusieurs fois par an, elle est consultée sur les projets de loi ou d’acte réglementaire relatifs aux missions, à l’organisation, au fonctionnement ou au financement des services d’incendie et de secours.

La Conférence Nationale est présidée par Olivier Richefou, président du Conseil départemental de la Mayenne, réélu également, le 26 janvier.

A NOTER…

Françoise Dumont interpelle Jean-Michel Blanquer

Françoise Dumont a interpellé le ministre de l’Éducation nationale sur la diminution drastique du pourcentage de jeunes filles étudiant les matières scientifiques, au Lycée, depuis sa réforme, de 2019, s’appuyant sur des chiffres alarmants fournis par la communauté scientifique.

« En première générale, près de 45% des filles ne suivent plus de cours de mathématiques, alors qu’avant la réforme Blanquer, elles n’étaient que 17% à ne pas en suivre en préparation d’un baccalauréat général. Je dénonce la chute vertigineuse du pourcentage de lycéennes présentes dans le cadre des options scientifiques (ancienne filière S). En l’espace de deux années, le taux de lycéennes dans ces spécialités est passé de près de 47,5% à 39,8%. Soit une chute de 7,7 points. Du jamais vu depuis 1994 et une régression de 25 ans, en matière d’égalité filles/garçons pour l’enseignement des sciences. Ce sont les communautés scientifiques et professorales qui vont se voir amputées de ces jeunes femmes, dans un contexte où la science prend une part, toujours plus importante dans nos vies et répond aux grands enjeux de demain » , s’inquiète l’élue du Var.


Gilles Carvoyeur