Justice de proximité : les premiers résultats


Droit


25 février 2022

Les résultats de la justice de proximité sont positifs pour le ministère de la Justice

Un an après son lancement en matière pénale, les résultats de la justice de proximité sont « au rendez-vous » pour le ministère de la Justice. L’objectif de cette politique est de lutter plus efficacement contre la petite délinquance grâce à davantage de moyens financiers et humains et de nouvelles mesures pour simplifier les procédures dans les juridictions.

«  La petite délinquance dégrade les conditions de vie des citoyens et donne une impression d’impunité de leurs auteurs faute d’une réponse judiciaire immédiate et visible. La justice de proximité a pour objectif de lutter contre la délinquance quotidienne en apportant une réponse pénale rapide, systématique et proportionnée  » annonce le ministère.
Le garde des Sceaux a donc demandé aux parquets d’accélérer la réponse pénale pour 350 infractions (nuisances sonores, atteintes à la tranquillité publique, injures, dégradation…) en privilégiant les mesures alternatives lorsqu’elles sont adaptées : travail non rémunéré, contribution citoyenne, mesures de réparation, etc. 4 743 mesures de réparation ont ainsi été réalisées entre le 1er décembre 2020 et le 1er décembre 2021 à l’encontre de personnes majeures, et 10 121 pour les personnes mineures. Ce dispositif peut prendre des formes très diverses : versement pécuniaire au bénéfice de la victime ou restitution, remise en état des lieux ou des choses dégradés, etc.

De même, 3 472 travaux non rémunérés ont été prononcés sur la même période et quatre tribunaux judiciaires sur dix ont mis en place la contribution citoyenne créée par la loi du 8 avril 2021. Cette mesure permet au procureur de la République de demander à l’auteur des faits de s’acquitter d’une contribution citoyenne auprès d’une association d’aide aux victimes agréées par le ministère de la Justice. Plafonnée à 3 000 €, cette contribution demandée à l’auteur des faits est déterminée par le procureur de la République, selon la gravité des faits.


Jean-Michel Chevalier