5 avril 2022
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a dévoilé lundi après-midi le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation et tout n’est pas perdu, à condition d’agir dès maintenant. « C’est établi : nous pouvons réduire de moitié les émissions d’ici à 2030, mais il faut agir aujourd’hui », assure le Giec dans un communiqué de presse. « Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, il nous sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C ». Pour le président du Giec, Hoesung Lee, cité dans le communiqué, « nous nous trouvons à la croisée des chemins. En prenant les bonnes décisions aujourd’hui, nous pouvons garantir un avenir vivable. Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement ». Le Giec détaille qu’il « faudra notamment réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles, procéder à une électrification d’envergure, améliorer le rendement énergétique et user de carburants de substitution (tels que l’hydrogène) ».
Pour le président de l’Ukraine, cela ne fait pas l’ombre d’un doute : « Ce sont des crimes de guerre. Et cela sera reconnu par le monde comme un génocide », a-t-il déclaré aux médias dans les rues de cette ville située au nord-ouest de Kiev. De nombreuses images de médias ont montré plusieurs corps de civils tués, certains les mains attachées, jonchant les rues de la ville après le départ de l’armée russe. Le maire de Boutcha, Anatoliy Fedoruk, a dénoncé sur BFMTV « une chasse à l’homme » et a assuré qu’au moins 350 civils, hommes, femmes et enfants, avaient été tués. Un porte-parole du Kremlin a rejeté « catégoriquement » les accusations de massacre par les troupes russes, évoquant des signes de « falsifications vidéo ».
Le président de la République, candidat pour un second mandat (LREM), ne participera pas mardi soir à l’émission politique animée par Léa Salamé et Laurent Guimier, aux côtés de cinq autres candidats : Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Valérie Pécresse (LR), Philippe Poutou (NPA) et Éric Zemmour (Reconquête). Les six autres candidats à l’élection présidentielle étaient venus sur le plateau de France 2 jeudi 31 mars : Nathalie Artaud (LO), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Jean Lassalle (Résistons), Marine Le Pen (RN), Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Fabien Roussel (PCF). Dans une lettre adressée au président candidat, la Société des Journalistes (SDJ) de France 2 a regretté sa non-participation : « Monsieur Emmanuel Macron, malgré de multiples invitations et propositions, vous n’avez participé à aucun des nombreux rendez-vous politiques de France 2. Nous le regrettons, et nos téléspectateurs aussi ».
Sébastien Guiné