Anthony de Meyer, boulanger azuréen en finale nationale de la meilleure baguette de tradition française


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10 mai 2022

De Saint-André de la Roche ce boulanger a toutes les chances de remporter le concours !

Boulanger-pâtissier à Saint-André de la Roche, dans les Alpes-Maritimes, Anthony de Meyer représentera la région Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse lors de la finale du 8e Concours national de la meilleure baguette de tradition française qui se déroulera du 16 au 18 mai, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Anthony de Meyer défendra les couleurs de la région PACA-Corse à la finale nationale à Paris

C’est devenu une tradition solidement ancrée. Le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris accueille le concours national de la meilleure baguette de tradition française, organisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, dans le cadre de la Fête du Pain parisienne.
C’est donc du 16 (jour de la Saint-Honoré, patron des boulangers) au 18 mai que les lauréats issus des sélections régionales s’affronteront autour des fournils. Cette année, ils seront vingt, venus des treize régions de France métropolitaine, mais aussi des Drom-Com.

Parmi eux, Anthony de Meyer qui, après avoir remporté les épreuves
départementale et régionale, défendra les couleurs de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse à la finale nationale. Il aura à ses côtés William Schmidt, boulanger dans le Vaucluse, qui a également gagné son billet pour la finale nationale.

Aussi loin qu’il se souvienne, Anthony de Meyer a toujours voulu être boulanger. C’est à l’âge de 14 ans que ce natif de Nice a mis un pied dans le métier pour ne plus jamais le quitter.
« J’ai commencé par une formation en bac pro boulangerie-pâtisserie, durant laquelle j’ai obtenu mon CAP de pâtissier. Mais ça me ne convenait pas. Dès que j’ai touché mon premier pâton, je savais que je voulais être boulanger. J’ai donc quitté le bac pro pour m’engager dans un CAP boulangerie », raconte-t-il.

La suite ? Un premier job de pâtissier dans le restaurant familial pendant un an, faute d’avoir trouvé un poste de boulanger, suivi d’expériences diverses dans plusieurs entreprises, avant d’être recruté par une compagnie de bateaux de croisière de luxe aux côtés de l’équipe d’Alain Ducasse. Un an plus tard, il rejoint l’Atelier de Pain Pain, à Saint-André de la Roche, où le patron lui donne carte blanche pour monter sa boulangerie.
Son rêve ? « Ouvrir ma boulangerie et être mon propre patron. » En attendant, Anthony continue de se passionner pour le sport, surtout les courses de moto, mais aussi les. concours en boulangerie. « Je suis un compétiteur dans l’âme. C’est quand je suis en compétition que je me sens le mieux. »

Les épreuves qualificatives se dérouleront les 16 et 17 mai.

Chaque candidat disposera de 6 heures pour fabriquer, sur place et devant le public, 40 baguettes de tradition française répondant aux exigences du décret de septembre 1993 qui protège sa fabrication.
« Ces baguettes sont réalisées avec des ingrédients fournis, sans indication de marque. L’utilisation d’adjuvants et d’améliorants est interdite. Les baguettes doivent mesurer 50cm de long (tolérance +5 %) et peser 250g après cuisson (tolérance + 5%). La teneur en sel ne doit pas excéder 18g par kg de farine », commente Pascal Barillon, président du jury.
A l’issue de ces deux journées, le jury retiendra six candidats qui se retrouveront le 18 mai, lors de l’épreuve finale, pour se disputer le titre tant convoité. Les six finalistes devront produire et présenter 40 baguettes.
Aspect, croûte, arôme, mie, mâche, goût… Rien n’échappera au jury composé de professionnels chevronnés. A charge pour eux de départager les candidats qui batailleront devant le public pour décrocher le précieux titre national.
Plus qu’un simple concours, c’est une occasion unique de voir, sentir et d’apprécier le travail des boulangers. La remise des prix aura lieu le 18 mai, à 17h.


Valérie Noriega