A Cogolin, une nouvelle poubelle de mer aux Marines


Economie


23 mai 2022

De nombreux acteurs ont la volonté d’agir.

Dans un contexte environnemental tendu, où la pollution des espaces marins et lacustres est l’une des priorités gouvernementales, il est urgent d’agir pour préserver les littoraux, plages et océans des déchets et micro plastiques.

Certains sont prêts mais peu de solutions réelles existent. A Cogolin, les élus sont prêts puisque la Ville a fait l’acquisition d’une Seabin appelée « Collec’Thor », auprès de la société PORALU Marine. Le 24 mars, cette poubelle de mer écologique a été présentée aux élus. Il s’agit d’une avant-première nationale et les Marines de Cogolin ont été choisies comme port pilote.

PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

En juin 2021, le leader mondial de la construction et de la gestion de marinas en aluminium s’est engagé dans la préservation de l’environnement en lançant The Searial Cleaners, la première gamme de collecte des déchets des littoraux. Face à l’urgence climatique, la marque a enrichi sa gamme de trois nouvelles technologies, pour répondre aux particularités de tous les types de terrains. Ainsi, la société a imaginé des solutions pour lutter contre la pollution des littoraux et des zones lacustres. Le premier né des Searial Cleaners, BeBot, est un robot nettoyeur électrique capable de récupérer tous les petits déchets dès 1 cm, et ce sans endommager les sols sableux. La faune et la flore, œufs de tortue inclus, restent ainsi protégés.

The Searial Cleaners compte trois solutions technologiques : PixieDrone, un drone aquatique qui attrape les déchets et collecte les données, Collec’Thor, un collecteur de déchets fixé au ponton, et InvisiBubble, une barrière de bulles qui purifie l’eau, détourne les déchets, confine les hydrocarbures et préserve la faune.
Chaque technologie est conçue pour répondre aux particularités d’un type de terrain et de déchets (solides ou liquides) et a ses propres fonctionnalités et spécificités.

RESEAU MONDIAL

The Searial Cleaners a lancé également le premier réseau, en France et à l’international, de ports pilotes, ambassadeurs de de ces technologies innovantes. Ces sites pilotes testent la technologie de Collec’Thor, dernier né de la gamme, et s’engagent à faire connaître leurs commentaires et les améliorations possibles. Le but est d’accompagner Collec’Thor dans son développement continu. A ce jour, le réseau de ports ambassadeurs compte plusieurs sites pilotes dont trois en France, deux en Italie, un en Grèce, trois au Canada et deux aux États-Unis.
En 2022, l’ambition est d’équiper une centaine de ports partenaires et d’agréger d’autres acteurs engagés, qui partagent les mêmes valeurs, afin de développer des partenariats qui ont du sens et qui font avancer la lutte contre la pollution des littoraux.

A NOTER...

Le littoral, zone hautement sensible

À l’interface entre la terre et l’eau, le littoral est la dernière zone où l’on peut intercepter facilement et efficacement les déchets, avant qu’ils ne partent dans les océans et les mers, et ce à moindre coût. Naturellement, le littoral est un réceptacle des résidus de l’activité humaine et de l’activité de la nature. Les rivières et les fleuves, notamment, transportent ces résidus sur cette zone riche en biodiversité. Ainsi, le trait de côte, qui est la limite entre la terre et la mer, est soumis à l’effet combiné de processus naturels et de l’action de l’Homme.
Charriés par les courants, 90 % des déchets que l’on retrouve dans la mer, proviennent du littoral. Il est donc primordial de concentrer les efforts à cet endroit charnière et stratégique, en proposant des solutions techniques innovantes de collecte de déchets sur les zones littorales.


Gilles Carvoyeur