Le Var confronté à une augmentation des phénomènes extrêmes


Economie


7 juin 2022

947 communes de la région est confrontée à au moins un des cinq risques naturels majeurs.

Terre d’hommes et de femmes en orange engagés, le Var est très représentatif de l’engagement des CCFF. Il l’a encore démontré lors de l’Assemblée générale des CCFF, à La Crau.

143 communes, 4 000 personnels, 11 500 journées bénévoles réalisées en 2022, il n’y a que dans le Var qu’un tel bilan existe !

Comme l’a souligné avec pertinence François de Canson, vice-président de la Région en charge des risques majeurs : «  Vous ne faites pas un métier commun, vos quotidiens ne sont pas communs. Aussi, vous méritez un environnement et un équipement à cette hauteur. Avec le président Muselier, nous vous soutenons, à l’échelle de l’association départementale, mais aussi au niveau de chaque CCFF dans les demandes d’investissement. Le montant des aides régionales attribuées aux CCFF des départements qui en sont pourvus s’élève à 2,26 millions d’€ sur 4 ans, incluant le financement de 40 véhicules ».

LES RISQUES EN REGION SUD

Dans le Var, premier département boisé de France et premier département touristique de France, les risques naturels sont omniprésents, qu’il s’agisse des mouvements de terrain, des séismes, des inondations, des feux de forêt, de la submersion marine ou encore des avalanches. C’est simple il n’en manque pas un !
« Notre exposition aux risques naturels majeurs est associée au caractère extrême du climat méditerranéen, dont la sécheresse estivale et la violence des précipitations automnales favorisent alternativement les feux de forêt, les mouvements de terrain et les inondations. Espace touristique phare, notre région accueille plus de visiteurs qu’elle ne compte d’habitants ! L’attractivité humaine et paysagère de nos territoires, et les multiples activités en présence rendent celle-ci particulièrement vulnérable aux aléas naturels  » a ajouté le maire de La Londe-les-Maures.

Concrètement, la totalité des 947 communes de la région est confrontée à au moins un des cinq risques naturels majeurs.

Sur les 20 dernières années, 80 % des communes de la région ont fait l’objet d’un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Et, si on se focalise sur ces 12 derniers mois, on a compté la tempête Alex, le feu du massif des Maures et des inondations. Voici pour la photo !

« En dynamique, les perspectives sont simples. Le changement climatique c’est maintenant ! Amis pompiers, vous pouvez en témoigner. Nous assistons et assisterons à une démultiplication des risques naturels de tout genre, à toute période et en tout lieu. Avec une intensification marquée en zone méditerranéenne et une augmentation des phénomènes extrêmes. Et, cela, croisé à une extension géographique des feux de forêt et une menace prégnante des méga-feux.
Si la solidarité nationale en période de fort risque a toujours été le levier de réponse, gardons à l’esprit que très vite, par la concomitance des événements, nous serons face à des limites capacitaires. Le problème est euro-méditerranéen et une des clefs est à Bruxelles. Dans ce contexte, il est de notre devoir d’accompagner votre profession, vos expertises, vos hommes »
, a prévenu le vice-président régional.


Gilles Carvoyeur