Economie : les Italiens attirés par la France


Economie


14 juin 2022

Les Italiens privilégient Paris, mais ils aiment aussi la Côte d’Azur. Les trois régions françaises qui attirent le plus d’investissements en provenance de la Péninsule sont effectivement l’Ile-de-France (30 %), l’Auvergne-Rhône-Alpes (15%) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (8%) selon les informations de la chambre de commerce italienne de Nice.

Les relations économiques entre les deux pays sont étroites. La France est le principal pays de destination des investissements italiens en Europe, avec 44% du total. Suivent la Grande-Bretagne (11 %) et l’Allemagne (10 %).
Ces chiffres sont issus du « Bilan 2021 des investissements internationaux en France » réalisé par Business France (l’agence nationale pour l’internationalisation de l’économie française). Le rapport annuel souligne qu’en 2021 les entreprises étrangères en général (pas seulement italiennes, donc) ont lancé 1 607 nouveaux projets d’investissement dans l’Hexagone, soit une augmentation de 32 % par rapport à 2020. Ces projets ont permis de créer ou de maintenir 45 008 emplois sur le territoire (+30% par rapport à 2020).
Pour en revenir à l’Italie, 96 nouveaux projets ont été lancés en 2021.
Ceux-ci ont permis de créer ou de maintenir 1 830 emplois, dont le nombre a fortement augmenté (+61%) par rapport à l’année précédente. Les acquisitions d’entreprises françaises ont représenté 6 % des projets (les reprises d’entreprises en difficulté par des entreprises italiennes ont doublé).
Les investissements dans l’industrie, la recherche & développement et l’innovation représentent environ 45 % des investissements italiens. Les entreprises transalpines ont principalement investi dans la création ou l’expansion d’activités industrielles (29% des projets), dans d’autres activités liées aux sites des entreprises (28%) et dans la R&D, l’ingénierie et la conception (16%).
Les investisseurs italiens ont représenté 10 % de tous les projets de R&D entrepris en France par des entreprises étrangères.
Les secteurs concernés sont le tourisme hôtelier et la restauration (16%), l’automobile (15%), le bâtiment et la construction (15%), la transformation du verre, de la céramique, du bois et du papier (13%) et l’ameublement (13%).


Jean-Michel Chevalier