28 février 2022
Pour finir cette semaine, on vous propose un petit poème en vidéo sur le pouvoir des lettres et des mots inspiré de l’oeuvre Nomade de Jaume Plensa !
Tu cours vers l’amusement
Jouer au figurant devant l’Art Monument
Mais Plensa à tes voeux reste indifférent
L’artiste use d’art et te surprend
S’évapore ton shooting Instagram
Place au créatif anagramme
Les mots filent défient défilent
Mille lettres te sautent à l’âme
Les concepts s’énoncent subtils
Les mots c’est pas ta came
L’alphabet te rend fébrile
Les mots filent défient défilent
T’es pas francophile pas bibliophile
« Enjoy life » c’est ton style
Les mots de Jaume t’ouvrent l’oeil
Tes mille mots du dico tu effeuilles
De tes pensées tu deviens le compositeur
pour les défendre tu vires réalisateur
De ce foutraque puzzle lexical
Tu fais naitre des idées qui deviendront virales
Les lettres de la Nomade Rosa taclent tes neurones
Son nom c’est le seul mot qu’elle te donne
sur son crâne métallique de madone
Des autres lettres qu’elle te laisse
Tu construis un monde chargé de promesses
Où la vie danse enchanteresse
Comme un poème sans détresse
Une littérature humaine faite de joie et d’ivresse
D’amour et d’amitiés en liesse
« Enjoy life » c’est ta faiblesse
Les mots fakes ceux qui rabaissent
Les mots faibles ceux qui blessent
Les mots simples t’emprisonnent
Un retour en arrière résonne
Les mots filent, défient, défilent
L’éclaircie verbale reflue, sur le fil
de l’horizon troublé mais fertile
Avec Plensa tu repenses le mondial vaudeville
et t’essaie à panser ses problématiques versatiles
Les mots filent défient défilent
Tsunami de mots fusant comme des missiles
Les mots dits, des petits, des gros fil à fil
Pleins de force accumulées deviennent projectiles
Venu sur le port pour un moment futile
Tu repars armé du savoir fragile
Du pouvoir des mots indociles
D’esclave réseau social servile
Tu deviens guerrier habile
À défendre ceux qui n’ont encore tes mots banderilles
Valérie Noriega