Vos infos de ce mardi 12 juillet


Economie


12 juillet 2022

Viol : non-lieu pour Darmanin

Une juge d’instruction parisienne a ordonné un non-lieu en faveur de Gérald Darmanin qui était accusé de viol depuis 2017. La plaignante accusait le ministre de l’Intérieur de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009, faits toujours contestés par le locataire de la place Beauvau.

La motion de censure fait flop

Un coup pour rien : comme il était prévisible, la motion de censure déposée par la Nupes contre le gouvernement a fait long feu hier à l’Assemblée, les oppositions LR et RN ne s’associant pas pour tenter de faire tomber Elisabeth Borne et son équipe ministérielle. Mathilde Panot a estimé que «  cette motion de défiance tiendra lieu de clarification politique  » tandis que la Première ministre la qualifiait de motion de posture. «  Nous pourrions être en train d’agir pour les Français mais au lieu de cela, nous débattons d’une motion de censure cousue de procès d’intention qui fait obstacle au travail parlementaire  » a taclé la cheffe du gouvernement.

Devine qui vient dîner ce soir ?

Des militants basques du groupe EH Bai se sont invités hier dans la résidence secondaire de Bruno Le Maire à Saint Pée-sur-Nivelle dans les Pyrénées Atlantique pour attirer l’attention du ministre de l’Economie et des Finances sur les problèmes de logement dans cette région. Symboliquement, ces écologistes engagés ont retiré quelques tuiles du toit et clamé que la résidence n’est pas un « problème secondaire ». Ils ont réussi à s’entretenir avec Bruno Le Maire et à obtenir un rendez-vous en préfecture. « Nous demandons au ministre d’intégrer dans le projet de loi de finance 2023 qu’il élabore actuellement, une mesure de déplafonnement de la taxe sur les résidences secondaires" ». Au pays basque comme dans les autres régions touristiques, le prix des logements devient difficilement accessible aux actifs.

Xavier Ronsin au « château »

Emmanuel Macron a choisi Xavier Ronsin, premier président de la cour d’appel de Rennes, ancien directeur de l’Ecole nationale de la Magistrature, et encore candidat il y a un mois au poste de président de la Cour de Cassation, comme conseiller justice au sein de son cabinet de la présidence de la République. Cette nomination intervient alors que le président a reçu les conclusions de la mission Sauvé sur les Etats généraux de la Justice. Il prend ses fonctions alors que la future loi de programmation judiciaire va, forcément, déclencher les passions.

Le jeu trouble de la Russie

Ce qui est bien avec Vladimir Poutine, c’est qu’il a l’art de distiller les mauvaises nouvelles. Après avoir déjà promis pis que pendre aux Occidentaux, il continue à jouer avec les nerfs en réduisant à nouveau les livraisons de gaz à l’Italie et à l’Autriche. Officiellement pour des «  travaux de maintenance », mais dans les capitales européennes personne n’est dupe du jeu du chat et de la souris. Au même moment, le Kremlin indique que se préparent avec la Biélorussie des « mesures communes  » pour répliquer à la Lituanie qui a interdit le transit de certaines marchandises vers le territoire russe de Kaliningrad.


Jean-Michel Chevalier