1er août 2022
Les deux bâtiments sont d’abord restés au mouillage en grande rade.
Parti de Toulon le 18 février, le groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et de la frégate Courbet, a retrouvé la rade varoise le 12 juillet, au terme de près de 5 mois de déploiement opérationnel.
Les deux bâtiments sont d’abord restés au mouillage en grande rade, une cérémonie de remise de diplômes se déroulant à bord du PHA pour marquer la fin du cycle de formation des officiers-élèves de l’école d’application des officiers de Marine (EAOM). Puis, le lendemain, les deux bâtiments sont revenus à quai, les familles des marins ayant pu embarquer.
En plus des équipages du Mistral et du Courbet, ainsi que des élèves, le PHA embarquait un sous groupement tactique de l’armée de Terre, articulé autour d’éléments du 3ème Régiment d’Infanterie de Marine, du 6ème Régiment du Génie, du 11ème Régiment d’Artillerie et de détachements de l’hélicoptère Dauphin de la flottille 35F, du Centre d’expérimentations de l’aéronautique navale (CEPA) et du Service de santé des armées.
Tout au long de cette mission, le groupe a pris part à des opérations, dont la lutte contre le narcotrafic en océan Indien dans le cadre de l’opération européenne ATALANTA, puis dans le golfe de Guinée dans le cadre de l’opération CORYMBE. De nombreuses interactions avec nos partenaires et alliés ont ponctué cette mission, avec l’Égypte, la Jordanie, le Gabon, le Brésil ou le Portugal. Le groupe et son sous-groupement tactique embarqué de l’armée de Terre ont participé à des exercices interarmées et interalliés, comme WAKRI à Djibouti, IMEX et VARUNA en océan Indien, PAPANGUE sur l’île de la Réunion ou CARAÏBES 22 en Martinique et en Guadeloupe.
La mission vient conclure le cycle de formation des officiers-élèves de l’école d’application des officiers de Marine (EAOM), par un déploiement à la mer loin, longtemps et en équipage.
Gilles Carvoyeur