Lancement officiel du réseau Femmes du MEDEF Sud


Economie


30 août 2022

La REF, organisée lundi et mardi à Paris, a été l’occasion d’annoncer officiellement l’ouverture du réseau Femmes du MEDEF Sud, en même temps que ceux de Mayenne et de Charente-Maritime. Le réseau national Femmes du MEDEF a été lancé en mars 2019, à l’initiative de Dominique Carlac’h, vice-présidente du MEDEF, et de Geoffroy Roux de Bézieux, son président.

Pour cette annonce, faite mardi matin, avaient été conviées aux côtés de Dominique Carlac’h deux membres du gouvernement : Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative, et Isabelle Rome, ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances. Se sont ensuite exprimés Marielle Deniau, vice-présidente du MEDEF Mayenne, Laurent Lopez, président du MEDEF Charente-Maritime, et Jean-Louis Maurizi, président du MEDEF Sud, qui a indiqué pouvoir s’appuyer sur un «  vrai vivier de femmes cheffes d’entreprise » dans la région. « Ce réseau a grandi, bravo et félicitations à ces trois réseaux de MEDEF qui s’ouvrent aujourd’hui  », a déclaré Marlène Schiappa. Interrogée sur l’utilité des réseaux, la secrétaire d’Etat a ensuite expliqué être « une avocate des réseaux féminins ». « Cela sert à s’assumer et donc à arrêter de se minimiser. Être dans un réseau, c’est se confronter aux expériences des autres, bénéficier de leurs expériences et s’assumer telle qu’on est », a poursuivi la secrétaire d’Etat. « Quand on est une femme, on est toujours trop ou pas assez. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, c’est la présomption d’incompétence pour les femmes et la présomption de compétence pour les hommes », a-t-elle critiqué. « Le réseau apprend à dire qu’on n’est ni trop ni pas assez, on est très bien comme on est, et c’est fondamental. Il est important de se soutenir. Tout, quand on est une femme, nous apprend la rivalité féminine, que ce soient les magazines féminins ou l’éducation que l’on peut recevoir. C’est un travail intellectuel de passer de l’a priori de rivalité à l’a priori de sororité. Les réseaux féminins nous apprennent cela aussi : si tu brilles, je brille ». De son côté, Isabelle Rome a relevé que « c’est en portant cette parole que les choses progressent. On voit que les femmes font avancer les choses et c’est vraiment un levier pour améliorer l’entreprise ».


Sébastien Guiné