Drogue : le profil inquiétant des mis en cause


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27 septembre 2022

Les mis en cause peuvent aussi être interpellés pour d’autres crimes et délits.

Au sein d’une même procédure, les mis en cause pour des infractions relatives à la législation sur les stupéfiants peuvent aussi être interpellés pour d’autres crimes et délits. Sur la période 2016-2021, 12% des mis en cause pour trafic ou usage de stupéfiants ont également commis d’autres méfaits selon le ministère de l’Intérieur.

Cela concerne davantage les mis en cause pour trafic (18 %) que les mis en cause pour usage (11 %).??
Sur la période considérée, 28 % des mis en cause pour usage de stupéfiants avec des infractions « associées » ont également commis une infraction relative à la législation sur les armes. Ces derniers sont le plus souvent des hommes.

Parmi les mis en cause, 25 % ont aussi commis des infractions liées à la participation à une association de malfaiteurs.? ?Les étrangers sont proportionnellement plus nombreux parmi ces mis en cause pour usage de stupéfiants ayant commis des infractions associées.
Les mineurs sont sous-représentés pour trafic en lien avec d’autres infractions associées.? ?Toujours entre 2020 et 2021, la part des mis en cause avec des infractions associées hors législation sur les stupéfiants a diminué pour les personnes interpellées pour usage (-2 points) à la suite de l’introduction des amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants, mais a augmenté pour celles interpellées pour trafic (+3 points), principalement sous l’effet des infractions d’entrave au fonctionnement de la justice.


Jean-Michel Chevalier