Stéphane Rambaud : « Je suis au service de tous les administrés »


Economie


2 novembre 2022

Inauguration de sa permanence à Hyères.

Lors de l’inauguration de sa permanence à Hyères, le député Stéphane Rambaud a rappelé qu’il souhaitait être un parlementaire proche de ses concitoyens.

En présence de ses collègues du RN élus à l’Assemblée nationale, de nombreux conseillers municipaux, de militants et d’adhérents, Stéphane Rambaud n’a pas caché sa fierté d’être élu député du Var.

« Cette permanence est lieu de travail et de collaboration avec les administrés de la 3ème circonscription. Elle sera tenue par Mathieu Ambrogio, Bruno et Annick Ducarre. C’est un lieu d’échanges et d’écoute pour les habitants. Elle fonctionne tous les matins de la semaine. Toutefois, mon travail parlementaire est aussi à l’Assemblée nationale, au sein de la commission des Lois et de la délégation Outre-Mer ».

« Je reste un homme de terrain mais dans l’opposition à Emmanuel Macron. Je fais partie du groupe de travail sur la Loi de programmation du ministère de l’Intérieur. C’est à ce titre que j’ai interpellé Gérard Darmanin sur la question de la réforme de la police  », explique le député.

Il ajoute : « J’ai demandé à Gérald Darmanin de s’expliquer sur la réforme et ses conséquences pour la police judiciaire ». D’ailleurs, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) s’est également déclaré inquiet face à cette mauvaise réforme.

Pour l’instant, le ministre de l’Intérieur n’a pas vraiment répondu à la question et s’en est sorti par une étrange pirouette !

Stéphane Rambaud, qui a passé 37 années dans la police en tant que commissaire, sait que le malaise est profond.

«  Ce projet vise à placer tous les services, y compris ceux de la police judiciaire, sous les ordres d’un directeur départemental unique dépendant du préfet inquiète les policiers mais aussi les professionnels de justice - magistrats et avocats. La conférence des procureurs généraux s’est prononcée pour une suspension de cette réforme  », rappelle le député du Var.

Il ajoute : «  Le directeur général, Frédéric Veaux, auditionné à l’Assemblée, justifiait la réforme du fait de la complexité de la procédure pénale. Mais, c’est la procédure pénale qu’il faudrait simplifier de manière drastique et urgente »  !


Gilles Carvoyeur