La Caisse d’Épargne Côte d’Azur présente "Sport Me Up"


Economie


24 novembre 2022

Pour consolider son titre de banque de l’économie du sport, la CECAZ réfléchit toujours à comment soutenir au mieux ce secteur. Elle a ainsi présenté mercredi 23 novembre un nouveau crédit, dédié aux sportifs de haut niveau, baptisé "Sport Me Up", toujours en phase de développement et qui pourrait être lancé en 2023.

"Derrière un jeune talent prometteur se cache parfois une jeune startup prometteuse", a expliqué Stéphane Diagana, ancien athlète de haut niveau qui travaille étroitement avec la banque sur ces questions de financement du sport. "Sport Me Up, incubateur de talents sportifs" a été dévoilé dans le cadre d’une conférence sur l’économie du sport organisée au Musée national du sport à Nice.
Margot Chevrier, perchiste prometteuse, a témoigné dans une vidéo diffusée au cours de la conférence : "Sport Me Up est un projet qui rebat vraiment les cartes car mener une carrière, financièrement, c’est difficile", a-t-elle expliqué, faisant notamment référence aux déplacements et au matériel. Margot Chevrier, qui aura 23 ans en décembre, est six fois championne de France et elle vise un podium aux Jeux Olympiques de Paris en 2024. Licenciée au Nice Côte d’Azur Athlétisme, elle est également étudiante en 5e année de médecine. Elle a expliqué que le soutien de la Caisse d’Épargne en 2020 avait été un vrai tremplin, qui lui a permis d’atteindre des performances élevées et de lancer sa carrière. "C’est la phase de développement qui est critique" pour les sportifs, a assuré Stéphane Diagana. "Il y a un effet de levier très important. Avec de petites sommes, on peut permettre à un athlète de passer un cap. Il s’agit bien d’une activité économique. C’est une petite entreprise qui se crée", a-t-il souligné, citant l’exemple du décathlonien
Kevin Mayer, champion du monde et détenteur du record du monde de la discipline. "L’emprunt peut être vraiment une bonne solution", a encore déclaré l’ancien spécialiste du 400 m haies, qui a indiqué qu’il fallait s’appuyer sur un réseau d’experts, capables d’évaluer le projet sportif, les perspectives de progression et de valorisation économique. Il a ajouté qu’il faudrait créer un fonds de garantie des prêts car il n’y a pas de BPI pour les jeunes sportifs.


Sébastien Guiné