« Notre géographie et l’urbanisme dont nous héritons nous positionnent sans doute comme le territoire le plus exposé de France face au changement climatique, du littoral méditerranéen jusqu’aux sommets du Mercantour. Nous avons ici tous les risques naturels dont l’intensité et la fréquence vont être multipliées, et une vulnérabilité accrue par la densité de population et d’activités » a expliqué Christian Estrosi. Le Haut conseil pour le climat et la biodiversité est créé afin d’éclairer les grandes décisions à venir et construire les stratégies métropolitaines.
Ce Haut Conseil local pour le Climat et la Biodiversité est composé de 17 membres dont Philippe Grandcolas, Directeur de recherche au Comité National de la Recherche Scientifique, Carlos Moreno, Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne d’IAE Paris, Nathalie Hilmi, Chargée de recherche Economie Environnementale au Centre scientifique de Monaco ou encore Kalina Raskin, Directrice générale au Centre d’Etudes et d’Expertises Biomimétisme-CEEBIOS au CNES.
Une feuille de route pour 2023 a été décidée avec comme objectif l’adaptation du territoire face au réchauffement climatique et à l’érosion de la biodiversité.
Printemps 2023 : réunions des différents groupes de travail,
D’ici cet été : nouvelle séance plénière du Haut Conseil afin de mettre en commun les travaux,
Octobre 2023 : présentation publique du rapport sur l’adaptation et délibérations des instances métropolitaine et municipales,
Inscription des mesures lors de la préparation du budget 2024.
Christian Estrosi a précisé que serait organisé « en mars 2023 un tirage au sort à l’échelle de nos 51 communes, pour désigner 100 citoyens chargés de plancher tout au long de cette année et des suivantes sur nos stratégies environnementales. »
Valérie Noriega