Lancement du comité de pilotage de la Conférence des Nations Unies pour les océans de 2025


Environnement


17 mars 2023

La Conférence des Nations unies pour les océans, qui se tiendra à Nice en juin 2025

La ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Catherine Colonna, et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer, Hervé Berville, ont lancé le mercredi 15 mars le comité de pilotage de la Conférence des Nations unies pour les océans, qui se tiendra à Nice en juin 2025 sous l’égide du Président de la République.

Organisée avec le Costa Rica et les Nations unies, elle aura pour objectif de rehausser le niveau d’ambition collective pour la protection des océans et aura vocation à poursuivre la dynamique positive engagée avec l’adoption d’un cadre international pour la biodiversité à la COP15 de Kunming-Montréal en décembre 2022 et l’accord récemment trouvé à l’ONU pour la protection de la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales, dit « BBNJ ». Elle s’inscrira également dans la continuité des acquis du Sommet « One Ocean » de Brest de février 2022.

Le comité de pilotage a pu compter sur la présence de Christian Estrosi, maire de Nice, et de Renaud Muselier, président de la région Sud, qui ont présenté les enjeux de l’accueil de cette conférence.

Avec les Ministres @MinColonna, @HerveBerville et accompagné de @RenaudMuselier, nous lançons depuis le Quai d'Orsay le comité de pilotage de la conférence @ONU_fr, qui se déroulera depuis #Nice06, la métropole verte et bleue. pic.twitter.com/xsPm3fZRO5

— Christian Estrosi (@cestrosi) March 15, 2023

Les océans sont un patrimoine et un bien commun de l’humanité.

Réserves de biodiversité abritant plus de 250 000 espèces connues, ils sont aussi les plus grands puits de carbone de la planète et leur protection est essentielle à la lutte contre le dérèglement climatique.

Pour accélérer leur protection, le gouvernement ambitionne de faire de la conférence des Nations Unies pour les Océans en 2025 un véritable rendez-vous lors duquel la communauté internationale devra se fixer des objectifs ambitieux et les mettre en œuvre, renforcer la culture et la connaissance scientifique des océans et identifier les besoins financiers pour mobiliser les acteurs publics et privés en vue de « financements bleus ».

La Conférence de 2025 doit aussi être l’occasion d’une mobilisation nationale et d’une sensibilisation de la jeunesse aux enjeux de préservation des océans et de conservation de notre patrimoine maritime.

Le gouvernement entend également consulter la société civile afin de faire émerger des propositions de contribution à cette mobilisation.


Valérie Noriega