Six mois de préparation pour la démolition de l’échangeur de La Valette-Sud


Economie


21 mars 2023

Dans le cadre de l’élargissement de l’autoroute A57 entre Benoît Malon et Pierre Ronde (bifurcation A57/A570), VINCI Autoroutes a démoli le pont de l’échangeur de La Valette Sud (n°4), appelé également pont des Fourches, au niveau de la rue Eugène Blanc, sur la commune de La Valette-du-Var.

Ce pont qui enjambe l’autoroute A57 n’est en effet pas compatible avec la création d’une nouvelle voie supplémentaire dans chaque sens de circulation.

Directeur des opérations en charge des travaux de l’élargissement de l’A57 pour VINCI Autoroutes, Michel Castet répond aux questions des Petites Affiches du Var.

Comment avez-vous préparé cette lourde opération ?

Michel CASTET. Pour être prêt le jour J, ce chantier a réclamé une préparation de 6 mois. Le pont qui enjambe l’autoroute A57 n’était pas compatible avec la création d’une nouvelle voie supplémentaire dans chaque sens de circulation. Il fallait trouver la bonne date, celle qui convenait le mieux au planning déjà acté et tenir compte des conditions de trafic le jour J.

Cette opération « coup de poing », préparée par les équipes de la Direction d’opérations A57 de VINCI Autoroutes, du maître d’œuvre SETEC International et du groupement d’entreprises NGE, s’est donc déroulée de nuit en week-end, seule période où le trafic est le moins important. Nous nous sommes calés avec le planning de NGE, qui réalise les travaux et AVENIR DECONSTRUCTION, en charge de la démolition du pont. Avant l’opération proprement dite, il fallait aussi obtenir les autorisations administratives, prévenir les collectivités et les riverains et prévoir les déviations de l’A57.

L’opération était-elle compliquée à réaliser ?

M.C. Il y a toujours des difficultés qui surviennent de manière imprévue ! Pour autant, nous avons terminé les travaux avec deux heures d’avance sur le planning. Pour faire face à de possibles aléas, nous prévoyons toujours du matériel et des engins de secours, une équipe de mécaniciens pour réparer une panne de machine, car les mâchoires qui font éclater le béton souffrent beaucoup le temps des travaux. C’est pourquoi, nous calibrons le matériel en prévision des pannes.

40% du temps de chantier a été consacré à la démolition du pont, 50% du temps à nettoyer le chantier de ses gravats, soit 600m3 évacués grâce à des camions spéciaux et 10% du temps pour la phase préparatoire. Les gravats ont été envoyés à la base vie située au niveau du Tombadou, à 2km du chantier. A la fin, nous avons nettoyé la chaussée avec des engins à haute pression et des aspirateurs, puis on a réinstallé les glissières de sécurité qui avaient été démontées avant le début des travaux. Enfin, nous avons effectué un tour d’inspection avant de rouvrir l’autoroute à la circulation. Au total, une cinquantaine de personne a été mobilisée pour cette opération.


Gilles Carvoyeur