Bâtonnat de Nice 2024-2025 : Mes Emmanuel Brancaleoni et Valérie Serra élus au premier tour


Droit


23 mars 2023

Les élections pour élire les bâtonniers désignés pour 2024/25 ont eu lieu le 23 mars

Félicitations à Emmanuel Brancaleoni et Valérie Serra qui, à l’issue du premier tour des élections, ont été élus bâtonnier et vice-bâtonnier de l’Ordre des avocats de Nice pour les années 2024 et 2025.

Ils succéderont à M. le Bâtonnier Adrien Verrier et Mme le vice-bâtonnier Cécile Schwal le 1er janvier 2024.

Mes Emmanuel Brancaleoni/Valérie Serra ont été élus avec 631 voix, le binôme Mes Stéphanie Hobsterdre Hautecoeur et Frédéric Morisset a obtenu 221 voix.

Retrouvez ci-dessous l’article publié par notre rédaction mi-mars pour présenter leur candidature.


Emmanuel Brancaleoni et Valérie Serra : « Rigueur, cohésion et entraide »

Ils se connaissent depuis longtemps et considèrent cette candidature comme une suite logique à tous leurs engagements auprès de leurs confrères.

Pourquoi souhaitez-vous devenir Bâtonnier et Vice-Bâtonnière ?

Mes Emmanuel Brancaleoni et Valérie Serra ©S.G

- Emmanuel Brancaleoni : Je suis avocat depuis le 3 janvier 2000 et je suis investi à l’Ordre depuis le 1er janvier 2014. Depuis cette date, je n’ai jamais cessé de m’occuper de mes confrères et d’être à leur service. J’ai été au service des différents bâtonniers qui se sont succédé, dans la continuité et le prolongement de leur action. Ils m’ont tous fait confiance. Je me suis engagé particulièrement à l’égard des confrères en difficulté. C’est une préoccupation qui revêt toute son importance, compte tenu de la sortie de la période Covid. J’ai été confronté aux difficultés et aux souffrances des confrères. (…) Pour l’essentiel, il s’agissait de difficultés financières. Personne n’échappe aux difficultés du temps. (…) Cela m’a beaucoup apporté humainement et professionnellement. Mes différents mandats m’ont aussi permis d’apprécier la charge que peut représenter au quotidien la gestion d’un ordre professionnel comme celui des avocats au Barreau de Nice, avec 1 300 confrères et une quinzaine de salariés en tout. Mais c’est une charge qui est passionnante. Le moteur, c’est l’envie. Après plusieurs années au service des confrères, la décision a été prise de manière très naturelle.
- Valérie Serra : J’ai eu un déclic pendant le confinement. En 2021, j’ai eu 50 ans et j’avais 25 ans de barre. C’était un peu l’heure du bilan pendant cette période de temps mort. Cela m’a permis de réfléchir au sens que je voulais donner à ma vie professionnelle et j’ai eu envie de m’investir davantage pour mes confrères. Par le passé j’ai eu l’occasion de défendre tant au civil qu’au pénal certains confrères mais il m’est apparu évident de m’engager davantage. Aujourd’hui je suis membre du Conseil de l’Ordre et je travaille dans différentes commissions qui sont vraiment très intéressantes : taxation des honoraires, relations avec les justiciables, confrères en difficulté et droits de l’Homme. Et lorsque Me Brancaleoni m’a sollicitée pour envisager le Bâtonnat cela m’a paru évident, pour deux choses : parce que c’est le prolongement du parcours que j’ai souhaité suivre après cette longue réflexion et parce que c’est Emmanuel Brancaleoni, que je connais depuis une vingtaine d’années et dans lequel j’ai entièrement confiance. C’est un honneur pour moi de faire équipe avec lui. On s’apporte mutuellement.

Est-il désormais devenu incontournable à Nice d’avoir un Bâtonnier et un Vice-Bâtonnier ?

- Emmanuel Brancaleoni : Il nous semble que oui. Pour une raison simple : c’est que la charge de Bâtonnier a beaucoup évolué ces dernières années. C’est devenu un travail à plein temps, extrêmement technique. Si on veut vraiment être efficaces et disponibles pour les confrères, on a besoin d’être deux. C’est une charge qu’on ne peut plus assumer seul. Nous devons à nos confrères de la disponibilité et de l’écoute.
- Valérie Serra : C’est un atout pour tout le monde. C’est un atout pour les confrères parce que nous avons deux sensibilités différentes. C’est un atout pour le personnel de l’Ordre parce qu’il faut aussi leur consacrer du temps. (…) Nous souhaitons être présents à l’Ordre tous les jours, à tour de rôle. La porte sera ouverte.

Quels sont les deux ou trois axes majeurs de votre candidature ?

- Emmanuel Brancaleoni : Ce qui est surtout important, c’est l’esprit dans lequel nous allons travailler. Nous voulons de la rigueur dans la fonction, dans l’application de nos règles, dans la gestion comptable. Nous voulons de la cohésion au sein du Barreau. Nous avons fait le constat d’une atomisation des confrères. Chacun est dans son coin. Nous voulons également un esprit d’entraide, de solidarité entre les confrères. Rigueur, cohésion et entraide.
- Valérie Serra : De la rigueur et de la bienveillance.
- Emmanuel Brancaleoni  : La rigueur n’est pas le rigorisme. Ce que les confrères attendent, c’est que nos règles professionnelles soient respectées.

Dans votre profession de foi, vous évoquez quelques éléments de votre vie privée : l’importance de la musique pour vous Me Serra et des livres pour vous Me Brancaleoni. Quels livres et quels artistes vous ont marqués récemment ?

- Valérie Serra : Je suis plutôt rock mais un artiste qui m’a vraiment étonnée c’est Gérard Depardieu chantant Barbara. J’ai été bluffée, touchée. Même chose pour Francis Cabrel. Deux coups de cœur étonnants. Autrement, les artistes qui m’ont vraiment impressionnée, ce sont Bruce Springsteen et Metallica ».
- Emmanuel Brancaleoni :  J’ai terminé de lire Le livre de l’intranquillité de Fernando Pessoa, qui est un très beau livre, très profond. Et je suis en train de lire le livre de mon confrère parisien et ami Emmanuel Pierrat qui s’appelle Quand les avocats font l’histoire. Une chronique des avocats qui ont fait l’histoire, les grands noms du Barreau, les avocats qui ont fait de la politique.


Valérie Noriega