A Cavalaire, Philippe Leonelli ne veut pas oublier les horreurs de la Déportation


Politique


9 mai 2023

A l’occasion de la cérémonie de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, Philippe Leonelli, le maire, a rappelé le sens de cette commémoration annuelle.

Élus, personnalités et Cavalairoises et Cavalairois étaient réunis le dimanche 30 avril, place Jean Moulin pour commémorer la journée nationale du souvenir de la déportation, une journée qui nous rappelle l’horreur inimaginable de l’Holocauste et de la Seconde Guerre mondiale.

MILLIONS DE MORTS

« Cette journée nous remémore les millions de personnes qui ont perdu la vie, mais aussi leurs familles et leurs proches qui ont été touchés par la déportation et l’extermination de masse.

Que reste-t-il après la catastrophe ?

Que subsiste-t-il des événements tragiques 78 ans après la libération des camps ?

Le récit des rescapés, sans nul doute est la trace la plus forte et la plus marquante de cette période particulièrement sombre de notre Histoire », a insisté Philippe Leonelli.

Leur témoignage pénètre au plus profond de nos cœurs, transperce nos âmes. Ainsi, celui de Simone Veil, déportée à Auschwitz : « Je n’oublierai jamais les hurlements, les coups, les coups de feu. Je n’oublierai jamais la fumée des fours crématoires, l’odeur de la mort. Je n’oublierai jamais l’injustice de tout cela ».

Ou celui de Primo Levi : « Ils nous ont enlevé notre nom, notre famille, notre liberté, notre dignité et notre vie ». Ces paroles de déportés témoignent de l’horreur vécue.

PLUS JAMAIS CELA !

Le premier magistrat a repris : « Nous avons la responsabilité de nous souvenir de ces événements pour que de telles atrocités ne se reproduisent jamais. En tant que citoyens, nous devons prendre le temps de réfléchir sur l’importance de cette journée, sur ce qu’elle signifie pour nous et sur ce que nous pouvons faire pour assurer que l’humanité ne commette jamais plus de tels actes de violence.

La déportation, la séparation des familles, les souffrances indicibles et les camps de concentration ont laissé des cicatrices indélébiles sur l’humanité."

Mais comme l’a déclaré avec force Elie Wiesel, écrivain, survivant de l’Holocauste et lauréat du Prix Nobel de la Paix : « Il y a une victoire plus grande que celle remportée sur le champ de bataille.
C’est la victoire sur la haine et la peur. C’est la victoire de la mémoire sur l’oubli. N’oublions jamais » !


Gilles Carvoyeur