Le groupe Milla, constructeur de véhicules autonomes, installe ses activités digitales à Nice


Economie


3 avril 2024

MILLA vise un leadership européen dans les cinq ans et installe ses activités digitales à Nice

Le groupe Milla, constructeur de véhicules autonomes, s’implante à Nice pour développer son activité de systèmes d’aide à l’exploitation des réseaux de transport (SAEIV).

Reprenant début 2024, les actifs d’un acteur français historique de l’aide à l’exploitation des réseaux de transports et d’information voyageur, le groupe MILLA poursuit son développement. MILLA vise un leadership européen dans les cinq ans. Pour le développement de ces nouvelles activités digitales, le groupe MILLA a fait le choix de la Côte d’Azur, en installant un plateau de 400 m², à Nice-Saint Isidore. Le 28 mars, Frédéric Mathis, président de MILLA, a inauguré ses nouvelles activités et ses locaux niçois.

De nouveaux services de mobilité décarbonée

Aux navettes électriques, en mode autonome ou classique, s’ajoutent désormais dans son portefeuille d’activités, les systèmes d’aide à l’exploitation des réseaux de transport (SAEIV). « Notre ambition à cinq ans, est d’être incontournable sur tous nos métiers au plan européen. Cette volonté a été renforcée par l’entrée à notre capital d’investisseurs de référence, il y a un peu moins d’un an : SPI de BPIfrance (Sociétés de Projets Industriels), CELAD et LNE SM Holding. Elle est désormais soutenue par les institutions d’un territoire des Alpes-Maritimes dont nous sommes ainsi l’un des ambassadeurs économiques », a expliqué Frédéric Mathis, président de MILLA, lors de la soirée d’inauguration.

Le groupe MILLA (Milla, ISFM, BetaEpsilon) est un constructeur automobile 100% français : ses unités de production et ses bureaux d’études sont situés exclusivement dans l’Hexagone. Acteur numéro 1 du marché européen des navettes autonomes habilitées « niveau 4 » avec sa gamme de véhicules électriques et autonomes, MILLA peut circuler sur route ouverte, à une vitesse moyenne d’opération de 30 km/h et une vitesse maximale en mode autonome de 50 km/h, sans infrastructure spécifique et sans voie dédiée. Ces types de véhicules sont déjà en exploitation sur plusieurs territoires (La Rochelle, Vélizy, …).


Service Rédaction