10 janvier 2025
Pas de répit pour les pompiers engagés dans la lutte contre le feu gigantesque de Los Angeles
Embarqué pour quatre mois dans un procès dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a pris la parole pour la première fois hier devant le tribunal de Paris. « Vous ne trouverez jamais, jamais non pas un euro, mais pas un centime libyen dans ma campagne » a t-il affirmé à la barre. Il a évoqué « dix années de calomnie, 48 heures de garde à vue, 60 heures d’interrogatoire, dix ans d’enquête » pour ne « rien trouver » le concernant. Tel n’est pas l’avis du parquet qui le poursuit pour suspicion d’un « pacte de corruption » avec Kadhafi. L’ancien président est jugé avec onze autres coprévenus, dont trois de ses proches et anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Nicolas Sarkozy encourt dix ans de prison, 375 000 euros d’amende et une inéligibilité allant jusqu’à cinq ans s’il était devait être reconnu coupable.
Déjà dix victimes et plus de 100 000 personnes évacuées. Les gigantesques feux qui entourent Los Angeles depuis trois jours sèment la désolation dans les collines d’Hollywood et au dessus de Malibu où plus de 15 000 villas ont déjà été touchées ou détruites par les flammes. Celle de la famille de Johnny Hallyday a été réduite en cendres, une « désolation » pour Laetitia Hallyday qui y avait trouvé refuge avec ses filles après la disparition du chanteur. Patrick Bruel n’est pas mieux loti, avec son habitation californienne traversée par les flammes, comme Paris Hilton et quantité d’autres stars internationales habitant dans les environs de Pacific Palisades, un quartier très huppé. Donald Trump met en cause la responsabilité du gouverneur… démocrate qui n’a pas su empêcher le vent de pousser les flammes.
Les socialistes, écologistes et communistes ont participé hier à une seconde réunion à Bercy pour tenter de trouver des compromis dans l’optique du budget 2025. LFI n’y était pas. Jean-Luc Mélenchon parle de « forfaiture » sur X lorsqu’il évoque l’attitude de ses partenaires du Nouveau Front Populaire. « La petite gauche traditionnelle n’a rien à offrir et ses négociateurs sont juste ridicules de servilité » a écrit le leader des Insoumis. Réponse du berger à la bergère, Olivier Faure a estimé de son côté que « la gauche du tout ou rien est surtout la gauche du rien ».
La directive sur l’équilibre entre les hommes et les femmes dans les conseils d’administration des entreprises cotées est entrée en vigueur le 28 décembre dans tous les États membres de l’UE. Elle fixe un objectif de 40 % de femmes parmi leurs administrateurs non exécutifs et de 33 % parmi l’ensemble des administrateurs. Un objectif que les entreprises doivent atteindre au plus tard le 30 juin 2026. Les États membres devront donc avoir transposé des règles relatives, par exemple, à des mesures contraignantes spécifiques pour la procédure de sélection des membres du conseil d’administration des entreprises, assorties de critères transparents et neutres du point de vue du genre, et à la divulgation des critères de qualification à la demande d’un candidat non retenu, entre autres.
– Malgré de profondes divisions chez les 128 députés participant au scrutin, le général Joseph Aoun, 61 ans, commandant en chef de l’armée, a été élu hier au second tour à la présidence du Liban qui était vacante depuis deux ans. Au plan international, il bénéficie du soutien des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite.
– Juriste et historien, le prince Gabriel de Broglie est décédé à l’âge de 93 ans. Il était membre de l’Académie des sciences morales depuis 1997 et de l’Académie française depuis 2001. Il était le cinquième immortel de sa famille à siéger sous la Coupole.
– Le site Politico a révélé hier qu’Éric Zemmour et la députée européenne Sarah Knafo (Reconquête) sont pour l’instant les seuls dirigeants politiques français à avoir été officiellement invités pour l’investiture de Trump. Ils retrouveront à la cérémonie d’autres personnalités classées (très) à droite comme l’Italienne Giorgia Meloni et le président argentin Javier Milei, l’homme à la tronçonneuse qui taille sans vergogne dans les budgets sociaux.