L’OGCNice s’incline, mais sans démériter


Sport


31 mars 2014

Vendredi 28 mars à 20h30, l’équipe de l’OGCNice à la 11e place du classement, recevait le Paris Saint-Germain, groupe en tête de la Ligue 1.

Dans le stade de l’Allianz Riviera, 35 030 supporteurs étaient venus voir le match de la saison, et encourager les joueurs de leur club qui faisaient face aux « stars » de la Ligue 1, comme Zlatan Ibrahimovic, ou encore Ézéquiel Lavezzi.
Durant quatre-vingt-dix minutes, tout le stade a vibré à chaque action des deux équipes, non sans de la peur, lorsque le ballon était face au but niçois. Mais ici encore, le gardien de l’OGCNice, David Ospina a multiplié les parades, évitant ainsi le revers prévu par les statistiques et les commentateurs. Au lieu de cela, les niçois ont multiplié les actions, tant d’attaques que de défenses, au point même d’agacer les parisiens qui pensaient jouer un match simple, à l’image de Zlatan, qui n’a pas brillé durant cette soirée. Malgré une première mi-temps brillante, mais sans but, l’OGCNice a cédé lors de la 52e minute dans une action parisienne hasardeuse, où une faute aurait dû être sifflée par l’arbitre, laissant le doute sur l’auteur et le choix d’accorder ce but. En effet, selon l’entraineur azuréen Claude Puel, « Il y a une faute, pas énorme [d’Edinson Cavani, ndlr], mais qui a empêché le défenseur Timothée Kolodziejczak de jouer le ballon, et cela engendre un but. »

Une soirée dédiée à Kevin Anin

Depuis lundi, les gestes et vidéos de soutien du club envers le joueur Kevin Anin, se sont multipliés. En effet, ce joueur a marqué les esprits, par sa carrure et sa technique du jeu, mais aussi par le terrible accident de voiture qui lui est arrivé le 3 juin 2013. Victime de fractures au bras et à la colonne vertébrale, il est depuis dans un centre de rééducation spécialisé à Lorient. Lors de cette soirée, tous les joueurs de l’OGCNice, durant l’entrainement, ont porté un maillot spécial, floqué du numéro 17 et du nom « Anin », avec inscrit à l’avant, « Kevin, Uno di noi » (Kevin, un des nôtres), preuve une nouvelle fois, que malgré l’accident, il reste un joueur inscrit dans la grande famille de Nice. Son dernier match étant lors de la rencontre contre Paris l’année dernière, c’est donc logiquement que les supporteurs ont été invités à applaudir durant soixante-secondes ce joueur, lors de la 17e minute de jeu.


Audrey Masséglia