10 juillet 2015
De juin 2014 à mai 2015, les Petites Affiches ont repéré pour ses lecteurs professionnels plus de 300 projets d’investissement …
Bien sûr, il y a la crise. Une crise dont souffrent particulièrement les entreprises qui travaillent avec les communes et leurs regroupements (Communautés de communes, d’agglomération, métropoles …). Essentiellement spécialisées dans le bâtiment et les travaux publics, ces entreprises réalisent en effet plus de la moitié de leur chiffre d’affaires avec les municipalités. Or, l’Etat ayant la fâcheuse manie de baisser drastiquement ses aides aux communes, c’est peu dire que le secteur du BTP souffre actuellement.
Et, pour cela, il existe une source d’information excessivement fiable et performante : les conseils municipaux, au cours desquels se discutent les futurs projets d’investissements.
Un nouveau système de vidéo surveillance ? L’extension d’une école ? La rénovation de la mairie ? Un projet de parking ? L’implantation prévue d’une entreprise ? Des logements collectifs en vue ?
C’est au cours de ces réunions que sont évoqués, débattus et décidés ces futurs chantiers, qui représentant des millions d’euros d’investissement, et autant de chiffre d’affaires pour les entreprises qui travaillent avec la commande publique.
Ainsi, sur cette année (pour la période allant de juin 2014 à mai 2015), ce sont 310 projets qui ont été repérés dans ces comptes rendus. Près de un futur chantier par jour.
Ce sont les bâtiments publics (mairies, écoles, églises …) qui se taillent la part du lion, avec près de la moitié (43 % précisément) qui concernent ce secteur. Viennent ensuite les travaux publics (36 %). Les logements sont aussi concernés : sur un an, 1 684 nouveaux logements ont été décidés.
Pour la moitié d’entre eux, nous avons disposé des investissements prévus. Et le montant est loin d’être anodin : pour les futurs chantiers dont le montant était donné, ce sont 156 millions d’euros qui ont été décidés.
Soit, en moyenne, un investissement de 1 million d’euros par projet.
Rien de très surprenant : il n’y a pas de mois spécifiquement creux. Bien sûr, juillet et août sont naturellement plus « calmes », quoi que ….
Des pics sont observés en décembre et en septembre, mais sans que cela soit particulièrement extraordinaire. A la différence des années pré-électorales, où les équipes annoncent des projets plusieurs mois avant l’appel aux urnes, la période observée est celle où les équipes municipales peuvent lancer sereinement des projets.
Des projets en toute saison … mais surtout en juin et en septembre.
Sur l’année, c’est la commune de Mandelieu la Napoule qui se montre la plus dynamique, avec près d’un projet décidé chaque mois. Elle est suivie de près de Mouans – Sartoux, puis de Saint-Etienne de Tinée et Grasse.