Collectivités : les cadres dirigeants et le big bang territorial


Economie


25 octobre 2016

Les ressources humaines, la mutualisation des marchés et de la commande publique, les finances, la réorganisation et la transition territoriale... Tous ces sujets furent débattus lors des journées "Territorialis" organisées à la fin de la semaine dernière dans le nouveau palais des congrès d’Antibes.

"Territorialis", une formule "deux en un" imaginée par le syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), qui a rassemblé un demi millier de professionnels à l’occasion de ces rencontres qui constituaient aussi le 76ème congrès annuel de leur syndicat.
Avec une partie "salon" et ses nombreux stands d’organismes (Engie, Véolia, Mutuelles, services informatiques, juridiques, etc.) qui ont proposé les services dont les DG des collectivités ont quotidiennement besoin pour mener des missions toujours plus étendues et complexes. Tout un étage du bâtiment était consacré à cette exposition qui a été prolongée par un riche programme d’ateliers et des tables rondes sur des questions d’actualité.

Avec les travaux des adhérents du syndicat, qui n’ont pas manqué de remarquer la parfaite organisation de cette opération menée par le président national du syndicat, Stéphane Pintre (DGS d’Antibes), et de Raymond Ricci (DGS de Cagnes-sur-Mer) et président du comité d’organisation.

Mieux vivre... demain

Offrir de meilleures conditions de vie à tous les administrés, dans des villes plus agréables, plus sûres et... encore plus connectées : c’est évidemment une préoccupation pour les cadres territoriaux qui pendant les ateliers et tables rondes sont venus étudier des cas concrets et des expériences menées sur le terrain.
Un fournisseur d’application promet ainsi une ville plus éco-responsable grâce aux informations distribuées via les smartphones : commerce, transports, services publics, un vrai guide électronique et facile d’accès développé spécialement pour les municipalités et autres intercommunalités.
Ou encore cette enquête approfondie menée auprès des travailleurs sociaux et des ayants droit afin de faciliter les démarches en "déjargonnisant" les formulaires administratifs, difficilement compréhensibles par le grand public, a fortiori par les gens fragilisés par la vie.


Jean-Michel Chevalier