Immobilier d’entreprise : Nice et Sophia rattrapent leur retard


Economie


31 janvier 2017

Avec 25 000 m2 vendus sur Sophia Antipolis et 18 000 m2 sur Nice, le marché des bureaux a atteint un niveau jugé correct l’an passé dans les Alpes-Maritimes. Ce constat est dressé par Renaud Savignard, directeur de BNP Parisbas Real Estate, qui s’est réjoui du dynamisme de notre département, même si nous n’occupons au niveau national que la 10ème place, loin derrière la région parisienne et Lyon, leaders incontestés. Mais aussi derrière d’autres métropoles régionales comme Bordeaux, Lille, Toulouse, Nantes et Aix-Marseille.

Sophia, marché dynamique

L’ensemble des transactions signées l’année dernière dans les AM représente tout de même la somme rondelette de 50 M€. Sophia en particulier a connu une année dynamique avec sept grandes opérations supérieures à 1 000 mètres carrés. "La croissance de l’emploi y est forte et régulière avec plus de mille créations de postes par an et une capacité à absorber les fermetures d’établissements ou la réduction d’effectifs par la création de nouvelles activités" analyse Renaud Savignard. Beaucoup de sociétés s’y sont installées dans des bureaux neufs en 2016. La technopole représente la moitié du marché azuréen, caractérisé par de "petites" surfaces".

Nice : dans l’attente des programmes nouveaux

Sur Nice-Ouest, on note surtout le manque d’offres dans les grandes surfaces. Un manque qui sera comblé par le lancement de plusieurs nouveaux immeubles déjà en cours de construction ou qui seront lancés rapidement comme Sky Vallée (3 200 m2) ou encore Anis (7 000 m2). Le marché niçois, concentré sur le quartier de l’Arénas et de la plaine du Var, représente un quart des transactions effectuées dans le département.
Pierre Michel, responsable des investissements de BNP Paribas Real Estate, a chiffré à 31 milliards le marché de l’immobilier de bureau en France. "Dans le contexte économique actuel, c’est un très bon résultat". Il ne craint pas la création d’une "bulle" dans les années à venir du fait de l’activité soutenue dans les régions et de la présence d’investisseurs étrangers qui sont très sélectifs.


Jean-Michel Chevalier