Conférence Grand public "les cancers évitables" au Palais des Congrès de Grasse


Santé


6 mars 2017

À l’occasion des 23ème journées du cercle grassois de gynécologie obstétrique, près de 200 professionnels de santé de France et de l’étranger sont attendus au Palais des Congrès de Grasse. Chirurgiens, gynécologues, sages-femmes et infirmières en bloc opératoire viendront s’informer, échanger et débattre sur les thèmes de la gynécologie et de la cancérologie : Matrices dermiques, maladie de Verneuil, reconstruction mammaire, vaccination anti HPV, échographie… autant de sujets qui seront abordés par 15 conférenciers.
Essentiellement dédié aux professionnels de santé, le Congrès accueillera néanmoins le grand public vendredi 10 mars à 17h au Palais des Congrès dans le cadre d’une conférence sur les "cancers évitables".

Tenue au Musée International de la Parfumerie le 29 septembre dernier dans le cadre du 60ème anniversaire du Comité des Alpes-Maritimes de la lutte contre le cancer, le succès de la conférence fut tel que les organisateurs
du Congrès ont choisi de la renouveler. Ce sera chose faite le 10 mars lors des 23ème Journées du cercle grassois de gynécologie obstétrique !
Organisées par le Docteur Pierre AZUAR, Chirurgien oncologue gynécologue senologue, sous la Présidence du Professeur Léon BOUBLI, Chef de service de gynécologie obstétrique de l’Hôpital Nord de Marseille, la manifestation réunit les professionnels de santé de gynécologie obstétrique.

Pierre AZUAR débutera la séance sur le thème : « Peut-on éviter le cancer du sein ? ».

Nous aborderons le dépistage et les facteurs à risque. Il s’agira de lutter contre des images préconçues. Certaines patientes atteintes d’un cancer du sein pensaient ne pas y être sujettes. Pourtant, les facteurs à risque sont multiples. En France, une femme sur dix a été ou sera atteinte par un cancer du sein. Nous nous demanderons également comment l’environnement peut
influer sur le développement du cancer du sein, comme par exemple la présence des xenobiotiques.
Dr. Anne-Sophie AZUAR, Chef du service gynécologie du CH de Grasse, animera le thème « Le cancer du col, un cancer évitable ? » en évoquant les moyens de prévention et de surveillance comme le frottis ou la vaccination.
« Boudée » en France, la vaccination contre les HPV représente pourtant un moyen de prévention du cancer du col de l’utérus complémentaire au dépistage par frottis, recommandé tous les trois ans de 25 à 65 ans.
Le professeur Maurice SCHNEIDER, Président du comité des Alpes-Maritimes
de la LIGUE contre le cancer, conduira la troisième partie de la conférence avec le thème « Première cause évitable du cancer : le tabac ».
Incontestablement, le tabac est un facteur aggravant dans les risques du cancer. La mortalité des femmes atteintes d’un cancer du poumon a été multipliée par 4 ces quinze dernières années. Ce chiffre est presque supérieur à celui de la mortalité des femmes par cancer du sein, affirme Maurice SCHNEIDER. Nous aborderons les moyens mis en œuvre dans la lutte contre le tabac comme la création du paquet de cigarettes « neutre », l’augmentation du prix du tabac, les consultations anti-tabac ou l’augmentation des espaces publics non-fumeurs. On dénombre 30% d’adultes fumeurs en France.

La conférence s’achèvera sur une note originale. Pierre BORNET, Chirurgien et Maire de Cabris, abordera « La peinture malade ».

Comme un cours d’Histoire de l’Art, il s’agit de proposer une vision de la peinture à travers un œil médical. La maladie est souvent représentée en peinture de façon parfois implicite, parfois évidente. C’est le cas par exemple du tableau Les pestiférés de Jaffa d’Antoine-Jean GROS, commandé par Napoléon pour représenter un épisode de la campagne d’Égypte et de la rencontre des troupes avec des personnes atteintes de la peste. On retrouve aussi sur certains tableaux la représentation de l’hirsutisme chez la femme (l’apparition de pilosité souvent symptôme de dérèglement hormonal), ou bien la représentation du nanisme, notamment dans la peinture espagnole du 17ème siècle. Sur d’autres peintures, on peut aussi détecter la maladie du peintre.
A la fin de sa vie, MONET était atteint d’une cataracte. Celle-ci déformait sa vision des couleurs, ses peintures étaient de plus en plus jaunes. Parfois
encore, la maladie d’un personnage se cache et n’est visible que par des professionnels de santé. Serait-ce le cas
pour Mona Lisa la fameuse Joconde de Léonard de VINCI ?

CONFÉRENCE GRAND PUBLIC « LES CANCERS ÉVITABLES »

VENDREDI 10 MARS À 17H
Palais des Congrès

L’inscription à la conférence est gratuite mais obligatoire auprès de IMPACT
au 04 92 07 35 76 ou par email [email protected]


Valérie Noriega