JANE BIRKIN ’chante Serge Gainsbourg via Japan’ à Monaco

À l’occasion des vingt ans de la disparition de Serge Gainsbourg, en mars 2011, Jane Birkin s’interrogeait sur la manière de donner une nouvelle interprétation de ses chansons sur scène. “J’avais tout exploré auparavant, du Serge Gainsbourg pop à Arabesque, accompagnée d’un quatuor classique, de 14 ou 6 musiciens, d’une harpe, d’une boîte à rythme, de violons…”. Bouleversée par la catastrophe de Fukushima, elle décide d’offrir aux Japonais un concert quasi improvisé. On lui propose alors quelques-uns des meilleurs musiciens nippons… c’est l’osmose ! Elle décide de monter avec eux sa nouvelle tournée dédiée à Gainsbourg.

C’est pour le cinéma que Jane Birkin rejoint la France en 1966 : elle doit y donner la réplique à un certain Serge Gainsbourg. Ainsi commence l’une des histoires d’amour les plus retentissantes de la chanson française. Ensemble ils enregistrent des duos provocateurs (Je t’aime moi non plus, 69 Année érotique) et donnent le jour aux albums solo de Jane (Di Doo Dah, Ex-fan des Sixties, Baby alone in Babylone…). Le public est conquis par cette voix mi aiguë mi chuchotée, à l’accent anglais irrésistible. Après la disparition de Serge, en 1991, il faudra attendre sept années et l’album À la légère pour entendre Jane Birkin dans de nouveaux titres. En 2002, elle emmène les chansons de Gainsbourg sous des cieux “à la fois algériens, andalous, juifs et gitans” dans le spectacle Arabesque qui fait le tour du monde. En 2008, elle écrit pour la première fois ses propres paroles : l’album Enfants d’hiver évoque sa vie mais aussi ses engagements, notamment pour la libération de la prisonnière politique birmane Aung San Suu Kyi.

Jane Birkin accompagnée de musiciens japonais chantant Serge Gainsbourg dans le décor fastueux de l’Opéra de Monte-Carlo, et avec la participation exceptionnelle de Charlotte Gainsbourg, Abd Al Malik et Miossec.