Les absences justifiées et injustifiées du salarié

L’employeur peut avoir à faire face à deux types d’absence de la part de ses employés :
 Le premier relève de l’absence régulière c’est-à-dire du congé en particulier
 Le second type d’absence peut-être l’absence toujours régulière mais justifiée à ce moment-là par un motif admissible.Il s’agit donc de l’absence qui est assortie de l’envoi à l’employeur notamment d’un certificat médical.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui, ce sont les absences injustifiées et prolongées.

L’exemple en est simple : à la fin de sa journée de travail le salarié ne reparaît plus dans les jours qui suivent.
Par ailleurs, il ne justifie pas de la légitimé de son absence, en particulier par l’envoi d’un certificat médical ou à tout le moins d’un justificatif de son absence (deuil, événement familial impromptu).

Que faire dans ce cas-là ?
Tout d’abord et immédiatement et en tous les cas dans les deux ou trois jours qui suivent, l’employeur doit demander au salarié des explications sur les motifs de son absence ainsi que les justifications de cette absence.

Maintenant la question qui se pose sera de savoir si une absence irrégulière ainsi évoquée peut être constitutive d’une faute grave ou d’une cause réelle et sérieuse.
L’employeur doit être particulièrement prudent.
Et surtout suivre l’avis de son avocat, en principe compétent, qui lui indiquera alors, s’il peut considérer que l’absence irrégulière peut être considérée comme fautive gravement.
Rappelons ici que la faute grave est celle qui empêche la continuation du contrat de travail. C’est donc dire que la faute doit être suffisamment grave.
Il arrive souvent que la faute grave et la cause réelle et sérieuse du licenciement comportent, une frontière particulièrement ténue : c’est dans ces conditions qu’ici l’intervention d’un praticien s’avère nécessaire.