Maison d'arrêt de Nice (...)

Maison d’arrêt de Nice : elle sera sur la rive droite du Var

Le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a tranché dans le dossier de la maison d’arrêt de Nice : le nouvel établissement sera construit « sur un terrain de la rive droite du Var » a indiqué cet après-midi la Chancellerie dans un communiqué.

La maison d’arrêt historique, située en centre-ville, est surpeuplée avec 665 personnes détenues pour 363 places, soit un taux d’occupation de 183,2%. Alors que la mairie de Nice aurait préféré reconstruire sur place une nouvelle maison d’arrêt, alors que les maires de la proche région n’ont pas manifesté un grand enthousiasme pour accueillir sur leur territoire un tel équipement, le ministre a donc choisi un terrain qui « semble recueillir l’accord des élus. Techniquement, le site présente des contraintes, qu’il faudra lever, avec l’accompagnement des collectivités locales ».
Jean-Jacques Urvoas a chargé la Direction de l’Administration Pénitentiaire et de l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice de poursuivre, en lien avec la préfecture, les démarches foncières en organisant les études complémentaires et les procédures d’acquisition.

Réaction de Christian Estrosi et de Philippe Pradal 23 février

Christian Estrosi, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, et Philippe Pradal, Maire de Nice :
"Nous voulons tout d’abord faire part de notre étonnement. Nous aurions aimé en effet apprendre la décision du Garde des Sceaux par un courrier ou un appel, et non en lisant la presse.
Nous nous satisfaisons par ailleurs de la décision de réhabiliter la prison actuelle sur site. C’est la position que nous défendons plusieurs années. Nous déplorons qu’il ait fallu autant de temps au Gouvernement pour entendre nos voix d’élus locaux. Nous saluons l’écoute dont a su notamment faire preuve le nouveau Préfet des Alpes Maritimes.
Nous défendons une politique de fermeté en matière de politique pénale. Il est indispensable que nous puissions disposer, sans tarder, de places dans notre département pour accueillir les délinquants.
Or, nous avons un doute sur la volonté réelle du Garde des Sceaux. Il n’a indiqué aucun calendrier et n’a donné aucune information sur les financement de tous les projets de prisons qu’il a annoncés. Nous lui demandons donc de se montrer plus précis et de nous indiquer sans tarder ces informations fondamentales. Nous n’avons plus le temps d’attendre
."

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